S’acheter des fleurs

Je suis allée m’acheter des fleurs. 3 roses blanches. Pour couronner cette journée.

Une journée de vacances, de RTT, une vraie parenthèse, où pour une fois, je ne me suis pas sentie tiraillée, happée.

Je me suis réveillée avec un rêve qui vient me visiter chaque année, où il est question d’un ami aimé et perdu.

J’ai savouré chaque seconde de mon petit déjeuner, pris lentement, avec les mots terrifiants de Patrick Cohen en fond (Patrick si tu me lis, je t’aime d’amour).

Je suis allée me balader, accompagnée par le seul chant des oiseaux.

J’ai déjeuné avec des personnes aimées, qui savent tout de moi, plus que moi (ce qui en soi est très embêtant).

J’ai lu les mots doux d’Agnès Ledig, puis je suis allée visiter une amie.

J’ai mis loin le travail et ses contingences, le prochain entretien que je vais devoir passer à nouveau, la surcharge de travail, la fatigue, la colère sourde.

J’ai mis loin mon couple, moi, nous …

J’ai adoré cette journée.

Il me faut définitivement plus de parenthèses…

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18 réflexions sur “S’acheter des fleurs

  1. Célestine dit :

    La parenthèse est la seule chose qui m’ait permis de supporter les choses difficiles de ma vie, tout au long de ma carrière.
    Offre toi de belles parenthèses, oui, plus souvent, c’est tellement émouvant la façon dont tu racontes. La vraie vie coule doucement dans ces petites choses que je peux maintenant apprécier chaque jour, et crois moi, après avoir frisé deux fois le burn-out, c’est inestimable. Je mesure ma chance.
    Je te serre dans mes bras, et je me glisse parmi les fleurs que tu t’es offertes..
    ¸¸.•*¨*• ☆

  2. ellinda dit :

    Il m’arrive de croire de plus en plus que ce qui se vit dans la parenthèse n’est pas sans importance, recèle toujours quelque chose de précieux… un pas qu’on ferait de coté pour mieux, plus justement se voir… et dans votre cas peut-être ralentir un peu.
    Quelle belle idée que de s’offrir des fleurs.

  3. Marine dit :

    C’est si joliment raconté, ça donne envie de s’offrir plus souvent des parenthèses de ce genre.
    Ça me rappelle la prépa il y a quelques années, quand chaque vendredi après-midi je descendais en ville et me promenais le nez au vent, poussant quelques portes attirantes, feuilletant quelque livre dans une librairie, craquant pour un énorme macaron au caramel dans une des meilleures boulangerie de la ville.
    C’était mon petit moment chocolat, un peu de paix et de liberté dans le tumulte des cours.
    Ton article m’a rappelé tout ça 🙂

  4. mapomme dit :

    J’ai fait pareil dis, c’était jeudi ! Je crois d’ailleurs que c’était l’une de mes premières fois 😉
    J’ai commencé par repiquer mes petites tomates au soleil, suis allée manger avec mes garçons, j’ai pris le temps. Suis allée ensuite papoter un brin avec une amie et au retour, course à pieds dans la campagne. C’était chouette. Une vraie parenthèse dans une période un brin bousculée.

En direction du Cloudy World

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