Rétro # 2

La Manif pour tous qui donne des envies de devenir Belge

Sochi, Poutine et le bling bling à la russe boycottés allègrement

Me suis remise à la bière, me demande si c’est une bonne nouvelle…

La votation des Suisses qui laisse perplexe

Des échanges de mails entre potes à propos des municipales qui virent à l’aigre : bête et triste

La lecture difficile et néanmoins totalement prenante du « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan

Le regard empli de pitié de ma mère

Des cartes anniversaire confectionnées de mes blanches mains, des collages de manière frénétique

La maison qui prend de nouvelles couleurs, qui se réchauffe, je me la réapproprie tranquillement, elle me redevient supportable et douce

La littérature pour enfants qu’on piétine et dénigre

Les coups de scalpel au droit à l’IVG

La découverte de l’EFT (Emotional Freedom Technic) qui me fait lâcher et sortir des torrents de larmes

La séance de réflexologie plantaire de la mort : J’AIME QU’ON S’OCCUPE DE MES PIEEEEEEDS !

Les 70 ans de ma maman, fêtés comme elle est, modestement et sans bruit

Une Saint Valentin toute douce : nous nous retrouvons

La bouleversante révolution ukrainienne

La lecture revigorante de « 3 kifs par jour » de Fabienne Servan-Schreiber

Une jolie surprise postale : merci Céciiiiile !

Un éclat en réunion d’équipe, des pleurs, des incompréhensions ou comment être mal managés dans le social

Mon téléphone portable est mort, j’ai ressenti la même chose que lorsque ma voiture a été emmenée à la fourrière : du désarroi et une immense solitude. Putaing, suis accro…

Julie qui annonce qu’elle n’ira pas aux Césars. Le cloudy message sera celui ci : Toujours rester digne Julie (peut importe avec qui tu couches…)

Un voyage express en Allemagne

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Solide et sensible *

Je suis solide dans l’accompagnement que je propose : je sais créer un équilibre dans la relation, je sais écouter, je sais encourager, je maitrise mes outils, je connais les opérateurs

Je suis sensible lorsque je vois des hommes (et des femmes aussi) pleurer dans mon bureau. Des personnes à bout, qu’elles soient chercheurs d’emploi ou salarié-es

Je suis sensible lorsque j’ai de moins en mois d’outils pour accompagner mes candidats, quand des opérateurs disparaissent, quand les listes d’attente s’allongent pour apprendre le français, apprendre le code…

Je suis solide dans mon équipe. Une ressource, un pilier au même titre que mes collègues. Je sais aujourd’hui quelle est la valeur de mon travail, je sais ce que je vaux

Je suis sensible lorsque la commande institutionnelle se fait de plus en plus lourde, lorsque ma charge administrative prend le pas sur l’accompagnement que je peux proposer

Je suis solide lorsque je dois présenter mes résultats devant « les décideurs », quand il me faut défendre mes projets et évoquer la situation sur mon territoire

Je suis solide lorsque des accompagnés me jettent à la figure que je ne fais rien pour eux, que je ne « sers à rien », que la France « c’est de la merde »

Je suis sensible lorsque la pression monte et qu’elle impacte différemment mais durablement l’ensemble de mes collègues

Je suis sensible lorsque je suis « invitée » à rencontrer mon supérieur hiérarchique pour « régler » ma situation. Lorsque je me sens piétinée professionnellement et niée personnellement

Je suis sensible lorsqu’une personne me remercie pour le chemin que nous avons parcouru ensemble, pour mon soutien. La plus belle des récompense sans nul doute

 

* Inspiré de l’article de Pierre

FéminitéS

Tu m’as invitée à réfléchir à la notion de féminité, ce que cela représente pour moi d’être une femme.

Une réflexion pas si aisée finalement, un voyage…

Enfant, j’ai regardé et admiré ma grand mère qui s’appliquait son fond de teint avec application devant son grand miroir. Je me rappelle de l’odeur de sa poudre de riz, de ses gestes toujours identiques et précis. Je me souviens du rouge très rouge avec lequel elle dessinait sa bouche, puis enfin de la petite mouche qu’elle posait pour parfaire le tout, sur sa joue. J’étais captivée par ces gestes de dame et j’espérais que très vite moi aussi, je pourrais accéder à ces subterfuges d’embellissement.

Mon chemin en féminité a été douloureux, parsemé de gros cailloux…

J’ai été une enfant puis une adolescente en surpoids, en guerre contre mon propre corps. Je me suis oubliée, j’ai fait des séparations, construis des tranchées entre l’âme et le corps. Mon corps m’a portée, fait avancer mais en aucun il ne pouvait être mien. J’étais flanquée d’une enveloppe qui ne me correspondait pas, que je rejetais avec violence.

Et puis il me semble, rétrospectivement, qu’on ne m’a pas beaucoup montré le chemin.

J’ai pensé à la manière dans ma famille dont les femmes se vivaient femmes, évoluaient en tant que femmes, ce qu’elles m’ont renvoyé consciemment ou non. Ce que j’en garde, c’est que celles  qui ont été proches de moi et ont influencé mon éducation et donc la femme que je suis aujourd’hui, se sont d’abord oublié, elles n’ont pas beaucoup considéré leur corps. Ma mère par exemple, n’a jamais passé beaucoup temps à se pomponner, comme si cela ne lui procurait ni plaisir ni joie. Il n’y a jamais eu beaucoup de produits de beauté à la maison, ni parfum. C’est ailleurs et avec d’autres que j’ai appris. A la réflexion, les « femmes de ma vie  » n’ont jamais vraiment été très féminines.

Mais quelle est donc la définition que je donne à « féminines » ?

Il me vient à l’esprit l’exemple de la mère d’une amie que j’avais enfant et qui pour moi était l’exemple type de la femme « féminine » : une femme d’allure toujours très soignée, légèrement maquillée et parfumée mais le tout fait très subtilement, portant de jolis bijoux fins, toujours avec des coupes très « tendances ». Dans mon souvenir, c’était une femme très souriante, douce et qui dégageait ce que je considérais alors comme le summum du féminin : une aura, une femme qui ne laissait pas indifférente selon moi.

Je me suis sentie femme lorsque j’ai perdu beaucoup de poids, lorsqu’il m’a semblé que mon corps me ressemblait enfin, correspondait à celle qu’il y avait à l’intérieur.

Maigrir a signifié pour moi porter des vêtements qui eux aussi me correspondaient enfin : robes, jupes, décolletés, et aussi talons, chaussures de « dame ». Ce que je n’osais pas auparavant. J’ai vécu cette période (certes difficile, car hyper contrôlée), comme une parenthèse enchantée, hors du réel. J’ai repris confiance, je me suis plût, j’ai plu.

Une période qui n’a pas duré très longtemps…

Ce qui me fait me sentir un peu féminine aujourd’hui, je crois et essentiellement, c’est par le regard que mon compagnon porte sur moi, par les mots qu’il me susurre, les gestes qu’il fait.

Je suis sa femme et si cela n’est pas toujours totalement suffisant pour me faire sentir bien dans mon corps, cela y contribue largement.

La question en suspend, celle à laquelle je ne répondrais sans doute jamais, c’est si j’étais maman, me sentirais-je plus féminine encore ?

Des pensées Chère Catherine

Faire sauter les verrous ?

Dans ma famille, on ne montre pas.

La joie, le bonheur que l’on peut ressentir. Cela pourrait porter la poisse et puis d’ailleurs, le bonheur est suspect, il est réservé aux autres.

Pas plus qu’on ne montre ses autres sentiments. Sa colère, sa peine, sa peur.

Est-ce un code, l’éducation judéo-chretienne de ma mère, les nombreux interdits et non-dits qui ont parcouru l’enfance de mon père ?  Aucune idée. Néanmoins, c’est devenu une culture commune, une insidieuse habitude.

Les cadeaux de Noël ? Un sourire poli et un merci.

L’échec de la FIV ? « Ce n’est pas grave, il faut que vous retentiez »

Les soucis avec l’employeur ? « Les employeurs fonctionnent tous comme ça aujourd’hui, il faut t’endurcir ».

Je suis lasse des généralisations, des croyances familiales édictées comme des fatalités.

J’ai besoin de chaleur, de mots doux, qu’on me touche la main et que l’on me prenne dans les bras.

Je suis sensible, un rien m’ébranle, les informations TV me mettent hors de moi, les dessins animés me font pleurer. Néanmoins, j’ai conscience que moi aussi je garde. Voire même je collectionne, j’empile jusqu’au trop plein que je ressens aujourd’hui.

Les verrous sont posés partout, ils obstruent, entravent et mine de rien égratignent un peu.

Il est peut être temps que ça saute…

Happy Valentine

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Célibataire, j’ai détesté cette fête…

Certes, elle est purement commerciale,

Certes, le fameux Valentin, comme tout bon saint qui se respecte a fini avec la tête en moins (ça le fait pas trop en terme de romantisme).

Mais pour moi, c’est une occasion de plus, de montrer à mon Namoureux, la place qu’il occupe dans mon cœur, de le bichonner un peu en lui faisant un bon repas, ce qui n’est pas si fréquent…

Jolie soirée, que vous soyez ou non à 2.

Dans tous les cas, Chérissez vous !

Contribution

Je reçois avec grand plaisir toutes vos idées culinaires (et simples, svp, parce-que la cuisine et moi, c’est juste… bah deux mondes qui s’opposent) pour la Saint Valentin.

Surtout ne vous censurez pas 😉

Merci par avance ♥

Rétro # 1

Dieudonné, Valérie, Julie jusqu’à la lie…

Les chiffres du chômage qui ne baissent pas (sans déconner ?!!!)

Top Chef qui reprend et qui dure des heuuuuuuuures : mais pourquoi c’est si looooong ?

Ma démission

Un mois tendu avec Namoureux

10 ans plus tard, renouer avec les syndicats pour me sortir du bourbier.

« Le vent se lève » : coup de cœur !

Le corps qui lâche, le moral qui flanche

Jouer à Carcassonne : beaucoup

La maison qu’il faut vider pour laisser place nette aux peintres, se sentir aussi nue que les murs

Faire des achats pour la maison, pour changer le regard, pour la faire évoluer avec soi. Aimer ces changement par petites touches.

Une nouvelle prune en moins de 2 mois (soit 107 euros, olé !)

Le fol espoir. Celui de se dire que c’est pour cette fois, c’est le bon moment, ce serait la meilleure période pour avoir notre « alpiniste ».  A l’annonce des résultats, malgré la douleur, continuer de penser que la vie ne peut pas être une salope à ce point, elle ne peut pas nous refuser le droit de bâtir notre famille. Pas nous. Parce que putain, on enchaine les déceptions et les douleurs.

Vouloir arrêter le temps. Un petit instant. Juste pour reprendre ma respiration…

Proust

Suis taguée.

Je ne suis pas folle de l’exercice, mais je m’y colle pour l’inventive Cécile 😉

– Raconter 11 choses sur soi.
– Répondre aux 11 questions de la personne qui t’a taguée.
Les 11 choses sur moi :

– J’adore le jeu Carcassonne (et je ne suis pas mauvaise)

– Je kiffe Marc Beaugé (du Supplément de Canal +) et mon Namoureux le vit bien 😉

– J’aime beaucoup les voitures (que jusque là je changeais tous les 2 ans)

– Je suis trop forte pour la soupe de lentilles, seul plat que je réussis sans me tromper

– Je pleure devant les dessins animés (tous sans exception)

– Je prends toujours le même chemin pour aller au travail depuis 10 ans (comment ça j’ai un toc ?!!)

– Je nourris une passion pour les éclairs au beurre salé de ma boulangerie fétiche à Paris

– Je ne décroche plus le téléphone le soir après 21 h

– Je suis addict à mon blog

– Je suis dyscalculique (et ne me soigne pas)

– Je n’aime pas le vin rouge

Les 11 questions de Cécile :

– Une passion ? L’écriture, mon exercice vital, ma respiration

– Le jour de la semaine que tu préfères ? Le samedi matin

– Le projet qui te fait avancer ? Aucun pour le moment…

– La chose qui te met en colère ? L’injustice, la bêtise humaine

– Le détail qui tue ? Le persil entre les dents ?

– Une qualité ? La bienveillance, l’écoute, l’humanité, la sensibilité, l’humour (ça fait 5)

– Ton plus grand rêve ? Avoir un enfant, une maison en bois, épouser Namoureux, voyager en famille (j’ai trop de rêves non ?)

– L’objet qui ne te quitte pas ? Une pierre noire dans mon sac à main

– Un souvenir d’enfance ? Les vacances à la Mer

– Méditerranée ou Atlantique ? Méditerranée

– Et maintenant, que vas-tu faire ? Me démaquiller, me brosser les dents et m’écraser dans mon lit

Je passe le relais à qui veut 😉