Vivante

Je me sens vivante lorsque mon mari est près de moi. Lorsque nous partageons les mêmes activités, les mêmes envies, les mêmes projets.

Je me sens vivante lorsque je suis dehors. Tout autour de moi les montagnes, la forêt qui se teinte doucement et le chant des oiseaux comme une douce mélodie.

Je me sens vivante lorsque je suis dans le jardin, lorsque je gratte la terre, la prépare et me projette déjà dans le « ce que ça donnera ». Ici des fleurs, là des plantes aromatiques…

Je suis vivante lorsque nous allons ensemble repérer la chouette effraie, un animal que j’affectionne. Que nous restons plantés là, pauvres humains, à la regarder tourner la tête, encore et encore, rentrer dans son nichoir et que nous scrutons sa sortie. Suspendus à ce moment.

Je suis vivante lorsque je vais à un spectacle et qu’unanimement nous rions. Dans une communion que je n’avais pas connu depuis longtemps, rempart contre cet extérieur si triste.

Je suis vivante dans ma maison, mon cocon, que par touches nous rénovons et faisons évoluer avec qui nous sommes aujourd’hui.

Je suis vivante dans cet instant, lorsque j’aligne les mots ici. Des mots pour me mettre en connexion avec moi, des mots pour m’aligner, des mots pour m’aimer.

Winter is coming

La neige est tombée, accompagnée d’un froid saisissant. Comme pour dire qu’il faut tourner la page. Passer à autre chose.

Passer à autre chose, je ne rêve que de ça.

Un chalet en montagne, une vue baignée de neige. Un feu qui crépite, du chocolat chaud (du Angelina, ma gourmandise n’est jamais loin), un bon bouquin, un pyjama et des chaussettes pilou et un lit king size.

Ce serait ça le bonheur.

Le silence, la nature et moi.

Car tout le reste devient trop, tous les autres sont de trop.

La reconnexion, le silence, la mise à distance me sont indispensables et pourtant impossible à mettre en œuvre. Impossible d’échapper aux contingences du quotidien, même lorsque le bruit intérieur devient assourdissant.

Caniculaire

Il faut aller à plus de 1000 mètres pour espérer avoir un peu d’air frais.

Je bénis le vent qui vient caresser ma peau.

Dans ce décor de rêve tout est sujet à contemplation et à émerveillement.

Je ferme les yeux et je me repais du silence.

Ici il n’y a rien d’autre que le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les feuillages.

Je ferme les yeux pour photographier le décor, respirer à plein poumons, me fondre dans les éléments.

Et toucher du doigt le bonheur.

Oui, le bonheur est ici dans cet instant, avec lui…

Confidences (ou le post qui sert à rien sinon à faire patienter…)

Je suis amoureuse de Guillaume Gallien : sa voix, son phrasé, sa musicalité. Je crève d’envie de le voir jouer sur scène.

J’ai un autre blog, ailleurs, avec Namoureux (qui n’est pas jaloux de Guillaume)

J’ai une consommation de papier toilette astronomique (ça ne se dit pas mais c’est pour te donner une idée)

J’ai 34 paires de chaussures. J’en ai honte, je les cache… mais c’est plus fort que moi.

Je suis accro au muesli. Exclusivement le muesli bio avec des fruits rouges dedans.

Je fais des cures de livres puis je me mets à la diète.

Je ne sais pas choisir mes rouges à lèvres : une tragédie !

J’ai peur dans les transports en commun (de tout un tas de trucs que je ne te révèlerai pas, parce que j’ai honte de ça aussi)

Je vais m’acheter un soutif quand j’ai le blues (… ouais je sais, j’en ai une GRANDE quantité)

J’adore les plateaux repas dans les avions.

J’habite à la montagne mais je ne sais pas faire de ski et j’aime moyen-moyen la neige, je ne kiffe pas la plage non plus.

Je suis méga soigneuse avec Koquette (encore ma voiture pour quelques petites semaines), je la pomponne, je la bichonne, parfois je lui parle.

Encore des secrets que tu vas devoir garder pour toi… 😉