Rétro 2015

En couleur : le rouge de mes chaussures de mariage

En émotions : la joie infinie du mariage, la peine et la colère suite aux attentats, la tristesse de perdre mon beau-père

En évènements perso : le mariage, le changement d’emploi, le décès

En voyage : Le Québec, mon coup de foudre (et toujours ma bien-aimée Belgique)

En romanciers : Erri de Luca, Delphine de Vigan, Jami Attenberg, A. Garrido, I. Ogawa, Cheryl Strayed, pour les plus marquants.

En déception: clash irrémédiable avec cette collègue de 10 ans

En saison : l’été qui dure et qui harasse

En rencontre : Amma à Toulon

En lieu : celui ci, même s’il est de moins en moins visité et lu

En transport : le traiiiiiin, troooop de traiiiiin

En manque : l’amitié….

En fierté : dire ! (enfin) et avoir changé de travail

 

Lire la suite

Huge

djjgiijg

Ce qui m’aura le plus marquée cette année, en dehors de notre voyage, c’est ce voyage au Canada, au Québec pour être précise.

J’ai réalisé un rêve d’enfant. Voler pour me rendre de l’autre côté de l’Atlantique, changer de continent et surtout me laisser éblouir par la beauté des paysages.

J’ai tout aimé chez « mes cousins », en dehors de la nourriture, ce qui est anecdotique.

Nous avons sillonné les routes, parcouru 2000 km pour ce premier contact avec le Québec. Traversé des villages de cartes postales, été confrontés à la démesure des villes, à l’immensité des parcs nationaux. Je me suis sentie tout petite, étrangère sans l’être tout à fait.

La langue, la gentillesse infinie des Québecois, leur sens de l’accueil nous ont fait nous sentir presque chez nous. Le Québecois est curieux de l’autre, très à l’écoute et aux petits soins, amoureux de son pays, capable d’en parler des heures pour nous le faire connaitre et aimer.

C’est la première fois que je décroche aussi vite, en dépit du décalage horaire fatiguant. Je me suis sentie bien immédiatement, détendue, alignée, comme cela ne m’était pas arrivée depuis longtemps.

J’ai quitté la France fatiguée et un brin désespérée aussi, par le flot d’actualités affligeantes. Les vacances m’ont permis de déconnecter, de sortir de ces perpétuelles informations.

Ce n’est pas rien de toucher son rêve d’enfant… Poser un pied sur le sol américain, aller caresser les arbres, voir des ours, visiter un village autochtone, être guidés par un « vrai » indien, tout cela avec le Népou.

Inoubliable, gravé dans mon cœur et dans ma mémoire.

Trip Blues

Rentrée hier.

Heureuse de retrouver ma maison, calme, rangée, embellie par mon papa qui a peint en mon absence.

Heureuse de trouver mes parents. Je leur ai manqué et j’avoue j’aime bien ça. Qu’on se dise l’amour et le manque.

J’ai toujours du mal avec le décalage horaire. Impossible de trouver le sommeil à 2h du matin. C’est la seconde fois en 40 ans que je pars aussi longtemps et je goûte cela. Il me semble que quelque chose est resté au Québec. Je ne sais pas quoi exactement, le sentiment est diffus mais rarement j’ai eu autant de plaisir à me retrouver là, simplement, dans le silence de la maison.

Pourtant, ce voyage, dont je reparlerai ici a été fort et magnifique.

J’ai réalisé un de mes rêves, me rendre sur ce continent, au Québec, me perdre dans les grands espaces. Quelle chance, quel bonheur que de vivre ces 3 semaines avec mon Népoux.

Rentrer, c’est reprendre pied dans une actualité dont j’avais presque tout oublié. C’est renouer avec un quotidien parfois oppressant, c’est aussi faire face à des difficultés professionnelles, encore et dont je ne parviens pas à m’extraire. Des soucis donc et pourtant, la certitude qu’un ailleurs est possible…

DSC00780