La fraicheur est revenue et avec elle la « liste de mes envies ».
J’ai le sentiment de revivre. Pouvoir profiter à nouveau des extérieurs, me balader dans ma campagne et surtout m’occuper de ma maison que j’ai laissé en friche tout l’été.
Cet été, j’ai le sentiment d’avoir vécu dans une grotte. Enfermée, les fenêtres ouvertes en soirée seulement, peu de sorties, peu de loisirs, beaucoup de retranchements et de renoncements aussi.
J’ai retrouvé une énergie.
Celle de redonner « visage humain » à mon antre. J’ai rangé, frotté, fait brillé et j’en ai ressenti une immense satisfaction intérieure, un soulagement. Rendre belle ma maison, me permet de ranger mon propre intérieur, prendre de la distance, me sentir soulagée.
Et puis, plus je vieillis je crois et plus je ressens le besoin physique de nature. Toucher les arbres, être en forêt, me retrouver dans une végétation verdoyante et luxuriante sont des essentiels à mon équilibre. Sortir le matin tôt ou en revenant du travail sont des SAS indispensables à un quotidien qui me devient de plus en plus pesant.
Me projeter, notamment par rapport à ma maison, réfléchir à ce que je vais faire de cette horrible cuisine, embellir mon cadre de vie, me réveille un peu.
Au fond, je suis de l’automne et du printemps aussi…