La France est en récession : sans déconner ?!!!
Faut- il rire ou se désespérer de ce qu’est devenu le sport en France ou plus exactement le football professionnel. Pourri par l’argent, gangréné par des supporters dégénérés qui voient le sport comme un moyen de se mettre sur la gueule et de laisser libre court à leur violence crasse. Ces débordements multiples me laissent sans voix. Quant aux excuses habituelles qui concernent la » jeunesse désœuvrée » (je cite), elles me mettent profondément en colère. La presse mélange tout. Des jeunes deviennent les jeunes, puis de banlieue, puis désœuvrés. Ou comment faire des amalgames et monter les gens les uns contre les autres…
Je vais me risquer ici à faire un parallèle osé, voire quelques raccourcis mais tant pis… Des femmes que l’on enferme 10 années durant et que l’on réduit à l’état d’esclaves. Un pauvre type pour qui le mal est une sorte de banalité quotidienne. Violer, tenir des femmes en laisse, les affamer…Rien de plus normal pour lui, pauvre chose, incapable de soutenir ensuite le regard de la presse et de ses juges. Vomitif. Des femmes qui souhaitent prier comme les hommes au pied du Mur des Lamentations et que l’on conspue, sur lesquelles on envoie des œufs, des détritus, au prétexte qu’elles ne sont pas les égales des hommes (puisque Dieu les a crée à partir de la côte d’un homme). Nous en sommes là. Des êtres humains, des femmes, maltraitées, piétinées, violentées, par des hommes. Pour leur plaisir, à cause de croyances d’une autre époque. Combien de temps encore aurons nous à nous battre pour être les égales des hommes à tous points de vue ?
Des hommes. Qui se suicident dans des lieux publics. Devant des enfants dans une école maternelle, devant des touristes, croyants ou non dans une cathédrale.
La mastectomie d’Angelina Jolie me laisse songeuse.
Rain, rain, rain…
Répugnants, les hommes politiques. De Cahuzac à Mélenchon, qui font la politique à coups de « tweets » pour provoquer des « buzz », plus ridicules les uns que les autres. Oui M. Cahuzac vous êtes répugnant. Dutroux lui est un monstre, comment est-il seulement possible de faire un tel parallèle ? Certes, vous n’avez pas tué d’enfants, pour autant vous n’êtes pas une victime, juste un arrogant dont je me réjouis qu’il ne fasse plus de politique. Cette manière qu’ils ont tous (disons presque tous) de pratiquer une politique dégradante et de plus en plus violente, me révulse. Pour qui nous prennent-ils ?!!!
J’ai eu une otite…
En mai, j’ai bénéficié de près de 3 semaines de vacances. Ce qui ne m’était pas arrivé depuis 8 ans. Un bonheur de courte durée. Car si j’ai particulièrement apprécié l’Irlande, le reste des vacances a été plus difficile à savourer. Des pensées récurrentes liées au travail, des inquiétudes quant aux mois à venir, car je sais qu’ils vont être difficiles. J’ai besoin de motivation, d’être emmenée, portée. Par ma direction, par mon équipe. Le changement s’anticipe, s’accompagne, se pense, doit se dire, j’en suis définitivement persuadée, malheureusement ce n’est pas le cas.
Demander pardon. Voilà le grand pas que j’ai fait en mai. Après 10 années de brouille avec un membre de ma famille, il m’a semblé que c’était le moment, celui de tendre la main, de faire entrer la paix, d’être en accord avec moi. Ma lettre est envoyée…
J’ai eu du retard, des nausées, les seins qui gonflent, une profonde envie de dormir, je me suis sentie entrer dans une bulle. Sans nous le dire, nous avons compter les jours de retard avec espoir et bonheur. Mais non, ce n’est pas pour cette fois. Le traitement « offensif » va commencer. J’intègre définitivement le terme « infertile » qui m ‘a déchirée à l’intérieur lorsqu’on me l’a annoncé. Et tandis que je souhaitais garder un certain détachement, voilà que le sujet envahit tout. J’ai la trouille, je suis en colère et triste. Que sera notre vie sans enfant, saurons nous l’inventer, pourra-t-elle nous satisfaire à long terme ? Faut-il déjà que je me projette sur une PMA ? Je connais si peu mon corps et tous ces termes techniques qui évoquent si peu de choses pour moi. Les jours passent et tandis que je me sens « sèche », le ventre de ma jeune collègue ne cesse de s’arrondir. Malgré moi, j’ai de la peine à contempler son bonheur, l’écouter parler de ses projets commence à me devenir difficile et je me déteste pour cela…