Il y a eu cette boule au ventre, comme pour ma rentrée en seconde A2, il y a quelques années déjà, mais cette rentrée est restée gravée…
Et puis, le saut, dans cette salle, où nous nous sommes retrouvés à 60 pour notre séminaire de rentrée (comme les partis politiques nous avons aussi notre séminaire de rentrée… mais pas à la Rochelle…).
Il y a eu les présentations des nouveaux arrivés, ma DRH qui m’a souhaité un bon retour de vacances (devant 59 personnes, steuplait), il y a eu de multiples présentations projetées au mur : nos objectifs. Puis et pour finir, les groupes de travail, dont un que j’ai eu la chance de co-animer.
Voilà je suis rentrée.
Je nous ai regardé tous. A nous agiter, à cogiter, à donner pour la plupart le meilleur, à nous engager, à écouter les axes, les objectifs, les attendus, les lignes directrices… Et j’ai pensé que le cœur du service public battait là. C’est hyper prétentieux à écrire. Mais je le pense si fort ! Nous nous contorsionnons avec toujours moins de moyens, des situations toujours plus compliquées mais nous continuons, inlassablement à y croire. Il y a objectivement assez peu de choses qui nous réunissent tous, si CA. Le sens du service public.
Est ce que c’est moi ou ce poste qui m’absorbe totalement ?
J’ai besoin, comme ce soir, de faire silence, de faire ma revue de gratitude, ma méditation, écrire, pour me reconnecter à ce moi qui s’étiole.
J’ai besoin de me faire confiance pour enfin aller vers des activités qui me plaisent et me permettraient de renouer avec « mon artiste ».
Peut être qu’il me faut pousser des portes…?