Rétro # 7

En juillet, je me suis mise à aimer Juppé : un truc de dingue quand même !

Je me suis abonnée au sourire de la semaine de Mathieu Ricard.

J’ai descendu plusieurs tablettes de chocolat et des bières aussi…

Le Namoureux a acheté une TV, grande comme ça (un truc énorme donc), qui prend beaucoup de place dans le salon et surtout dans son quotidien à lui. Copine bloggeuse je te le dis, la TV est l’ennemie de la femme.

Israël / Palestine, un éternel recommencement… La Syrie, Le Mali et le Nigeria seraient-ils loin ?

Je n’ai PAS fait les soldes… MAIS  j’ai acheté 3 nouveaux vernis, ce qui portent le total à 12 (évidemment je ne les mets pas tous… no comment).

Les chiffres à l’UMP : 74, 5 (millions de dettes), 24 000 (euros en billets de transports pour Mme Copé), 8500 (euros, le salaire de Geoffroy Didier), 300 000 (frais de transports de François F.). Ça laisse pensive la dyscalculique que je suis…

J’ai béni le ciel de faire tomber la pluie : j’aurais fait un carnage chez le voisin. L’équation bande de jeunes + piscine + rires animaliers + cris en tout genre (oui oui en tout genre) n’étant pas compatible avec mon actuel besoin de sommeil.

Pas très loin de la France, un khalif auto-proclamé. Ce monde décidément me fait frémir.

Un entretien qui n’aboutit pas et me voilà condamnée à rester encore pour quelques temps à Maison Compagnie, à mon grand désespoir. 2014 année de la loose.

Ma voiture égratignée à cause de ce f***ing Tour de France : RAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!

L’échec de la FIV 3 a autant affecté notre gynéco que nous. Pour une fois, nous faisions vraiment équipe. Je coupe définitivement les ponts avec la PMA et tout ce qui s’y rapporte.

Des couples autour de nous qui se séparent. Des hommes, des femmes, qui sont nos amis, que nous aimons et dont nous regardons impuissants le couple se déliter.

Un été pourri, presqu’autant que notre quotidien.

Une institutrice assassinée dans l’exercice de sa fonction.

Des avions qui tombent comme des grêlons.

Wedding point : la robe est achetée, la chanteuse est libre pour la célébration laïque, le week end parents est calé pour les dernières dégustations. Olé !

En juillet, nous avons livré des batailles… dont nous ne sommes pas prêts de nous relever…

 

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2 ou 3 trucs (peut être plus) de celle qui en a définitivement fini avec la PMA

Sache le, lorsque tu commences un parcours en PMA :

– tu attends beaucoup. Tes résultats, ta gynéco, l’infirmière. Parfois dans des salles d’attente remplies de femmes enceintes (olé !).

– tu mens. Parce que tu arrives en retard au travail ; parce que tu ne peux pas aller boire, comme convenu, le fameux apéro avec les Dupont, calé depuis des lustres ; parce que tu as des marques sur les bras. Si tu ne mens pas, tu louvoies un peu.

– tu es moche. Parce qu’il faut se réveiller tôt pour aller au labo et qu’en moins de deux tu attrapes des valoches sous les yeux ;  parce que tu t’enfiles des tonnes de médicaments et que tu gonfles, que ton cheveu devient plat et ta peau grasse.

– tu t’engueules avec ton mec (tes collègues, ta mère, ta meilleure copine, tes clients….). Parce que tu es à cran. Entre la pression et le traitement, certaines situations peuvent rapidement devenir volcaniques.

– tu es seule. Tu peux être soutenue, certes, mais au final tu es seule. Face à la situation, au bloc et dans la salle de réveil, devant tes résultats.

– tu dépenses de l’argent. En vitamines (qui ne servent pas à grand chose ?), en dépassements d’honoraires et parfois même en psy, en acuponcteur…

– tu souffres. Physiquement, émotionnellement, psychologiquement, humainement, dans ta chair.

– tu dors mal. Parce que les questions, parce que les peurs, parce que les incertitudes (liste non exhaustive).

– tu vas te faire de nouvelles amies. Ta crème arnica, ta pharmacienne, l’infirmière du labo.

– tu interprètes des signes et en réfutes certains autres.

– tu vas découvrir que tu es forte. Très forte. Qui peut encaisser des mois de traitements, une FIV 1 puis 2 puis 3…. sans en être profondément changée ?

– tu vas te poser des questions. Beaucoup de questions. Et tu devras répondre à autant de questions. De ton gynéco, du biologiste, des infirmières, de tes collègues de boulot, de ta sœur… Pour le plaisir, je te livre mes préférées : « dans le couple, c’est toi ou Namoureux qui a un problème ? » « Votre col, vous savez comment il est ? » (super chouette merci).

– tu vas détester les femmes enceintes. Parfois pour très longtemps, parfois, il y aura juste ce petit pincement au cœur.

Un jour peut être, tu auras du retard. Un retard significatif. Tes seins seront lourds, ta tête tournera parfois, tu auras même la nausée. Tu crieras victoire à l’intérieur, sans le dire à personne et tu auras ce sourire qui pour toi voudra tout dire. Tu te mettras à rêver à nouveau…Et PAN, au 10 ème jour, les règles. Et là encore une fois, comme quelque chose qui s’écroule à l’intérieur.

Je ferme des portes, je tourne des pages (et n’espère plus monter dans aucun train…).

C’est toujours le cordonnier…

J’ai relu l’offre 15 fois, entouré les mots clés, fait des recherches sur l’environnement du poste.

J’ai fait le point sur ma compétence, mes points forts en lien avec le poste, mes points de progression.

J’ai écrit le pitch qui répond à la question « Parlez moi de vous ».

Et c’est à chier.

Qui pourrait croire, que mon job justement c’est de préparer des personnes à des entretiens ?!!!

Quels sont vos qualités, vos défauts, citez moi une expérience réussie, qu’est ce que vos collègues pensent de vous, où vous voyez vous dans 5 ans, qu’attendez vous de votre employeur….? Ces questions c’est moi qui les pose, tranquille derrière mon bureau. Les retours, c’est aussi moi qui les fait : souriez, faites que votre présentation soit fluide, soyez confiant, veillez aux « heu ».

Sauf que pour soi, c’est une autre paire de manches.

Je me suis enregistrée et je peux le dire (encore), c’est à chier.

Si un de mes candidats me faisait une telle présentation, je lui conseillerai de revoir sa copie. Gentiment.

Comme on dit chez moi : c’est po gagné…

 

Rubric à brac (parce que je manque un peu d’inspiration)

Ils ont perdu, certes, mais sans démériter. Et c’est que ce qui compte.

J’ai décidé après plus de 30 années d’écoute de rompre avec France Inter qui propose une grille d’été à chier et qui me fait disparaitre mon Là-Bas si j’y suis. Ou comment tirer les auditeurs vers le bas….

Nicolas est reviendu. Je me réjouissais de ses lointaines cartes postales. Je me disais qu’il était bien occupé entre ses concerts de Carla, ses balades à vélo et ses inaugurations avec Bernadette et qu’il ne reviendrait pas de si tôt en politique. Bah non. Il revient et il a envie de nous faire pleurer avec ses tirades sur le complot et sur la malhonnêteté de la magistrature. Le pauvre, sait il seulement comment sont traités les vrais gens du peuple ?

Belle maman me les brise avec ses petits enfants (tu l’auras compris, qui ne sont pas mes enfants). J’ai été un peu sèche, je l’ai regretté et puis non. Elle a du mal avec moi, je le sais, alors elle meuble. Mais actuellement pas avec le bon sujet.

Comme tu le sais (hum), je suis addict aux produits Picard. J’ai testé pour toi et pour mon plus grand plaisir les éclairs ci après :

12 mini-éclairs gourmands

Une formidable tuerie. Je te conseille le pistache fleur d’oranger. Des saveurs qui se marient merveilleusement, un petit éclair qui fond dans la bouche et accompagne très bien le café. Le Namoureux a quant à lui craqué pour le citron meringué. Des produits peu sucrés, à déguster frais, qui glissent dans le gosier. (Note que je ne suis toujours pas sponsorisée par Picard et que je le regrette. Monsieur Picard, si tu me lis….).

Je n’ai pas encore fait les soldes, ce qui relève de l’exploit, je dois bien le dire.