S’extraire

Pendant une semaine

Ne pas écouter les informations d’ici et d’ailleurs,

Se lever quand le corps le décide,

Manger à l’heure où le corps a besoin,

Ne pas se maquiller, ni s’apprêter,

Se laisser porter par le chemin, par les sites à visiter,

Oublier et se sentir profondément ancrée dans le présent,

Se laisser dorer par le soleil, puis se protéger des gifles cinglantes du vent,

Tout apprécier : champs, châteaux, jardins, ruelles animées ou désertes,

Avoir le sentiment curieux de flottaison.

D’apaisement intérieur, de bien être…

 

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Temps suspendu

Quelques jours de vacances (encore…), et :

Filer rejoindre Cousine préférée dans sa nouvelle maison. Profiter des enfants, du soleil, de la ville. Évoquer les autres membres de la famille (sans trop critiquer hein !), ébaucher des projets de vacances ensemble. La regarder au milieu de ses enfants et mesurer à quel point nous avons des conceptions très différentes en matière d’éducation alors que nous avons été élevées de la même façon (ou presque).

Profiter de la maison-refuge, trier, ranger, jeter, projeter de nouveaux travaux et de nouveaux achats. Je me sens de mieux en mieux dans cet intérieur, qui me correspond de plus en plus.

Écrire, bloguer, pinterester ! Je viens de découvrir pinterest et cet outil m’éclate vraiment.

Profiter de la nature, (malgré les giboulées de mai), respirer à pleins poumons, contempler les couleurs… Rien de mieux pour lutter contre mon appréhensuin du retour au travail…

Enchainer les RDV : visites de salles, RDV traiteurs et commencer à angoisser pour la déco (un peu tôt, donc un peu ridicule, je le sais).

Oublier le quotidien, mettre loin certaines préoccupations et soucis.

Retrouver Louise ma coiffeuse, qui a vaincu le crabe avec force et détermination. Louise est fine psychologue, elle me décrypte à travers mes cheveux. Cette femme est rock’n’roll roll, magnifique, incroyablement terre à terre.

Échanger longuement avec les cousins de Marseille. Comme j’aime mes cousins ! Nous nous voyons peu mais toujours avec énormément de plaisir, toujours dans le partage et surtout le rire.

Savourer ces moments suspendus, de bonheur, de bien être.

Avant de retourner au travail demain (sans plaisir ni envie).

 

Care

J’ai ressorti mes livres bien aimés : professionnel, « bien être », pour me ressourcer  et pour ne pas perdre le sens

Je me suis replongée dans mes mantras, rangés jusque là confortablement dans mon portefeuille. Ils sont désormais sur la table nuit et dans l’agenda. Histoire de me gorger de positivisme.

Je me suis mis à cuisiner, c’était plutôt réussit…

Je suis allée chez l’esthéticienne  me faire papouiller. J’ai rencontré une personne délicieuse aux doigts de fée, qui pendant une heure à fait de moi la personne la plus belle et importante de la terre. Un moment d’absolu douceur.

J’ai déjeuné avec des cops et fait une soirées de collègues : rafraichissant !

J’anime un collectif avec super collègue de travail et je me régale. Je prends enfin le temps de prendre le temps et d’accompagner « autrement ».

J’ai demandé et obtenu un renouvellement de mon 80 %.

Pour me mettre au centre, prendre soin de moi et tenter de m’apaiser…

Les fées de ma semaine

Lundi

Pascaline, mon maitre ès sophrologie me devine à travers le peu de mots que je lui distille. Elle trouve l’exercice qui va me faire du bien et reposer mon corps. Pascaline, lorsque j’éprouve quelques difficultés, me considère avec une infinie bienveillance et m’encourage à m’exercer encore et encore. Et juste pour lui faire plaisir (et parce que ça me fait du bien), je m’y colle. Enfin et grâce à son soutien, mon corps va un peu mieux.

Mardi

Y. Je l’ai accompagnée il y a plusieurs années. Jeune maman rayonnante et déterminée, il lui a fallut quelques semaines seulement pour décrocher un poste à la hauteur de ses compétences et désirs. Puis, voilà qu’elle revient vers moi à la fin de l’été. Elle a perdu 15 kg… et le père de ses enfants s’est envolé. Elle n’est plus qu’une ombre, une femme fragile et à fleur de peau. Elle participe au collectif que je mène depuis plus de 3 mois. Et enfin, je la retrouve, telle que je l’avais perçue. Femme et mère courageuse. Dans le groupe, elle se révèle meneuse, une femme qui sait crée une dynamique, qui soutient les autres. Elle force mon respect par sa justesse et son implication. Je la sens sur le chemin…

Jeudi

Louise, ma coiffeuse a le don de sublimer ma couleur de cheveux et de mettre de l’ordre avec brio dans la touffe qui jusque là me servait de casque. Grâce à elle, je me sens belle avec cette coupe asymétrique qui me ressemble. Me voilà avec une coupe digne de ce nom.

Delphine, après les mots échangés, la voix. Une fée du blog.

Vendredi

Copine de formation. Lorsque nous nous sommes vues, il y a plus de dix ans, j’ai pensé (insolente que j’étais) qu’elle et moi ça ne le ferait pas. C’est avec elle finalement que j’ai gardé les liens les plus vrais et vivaces. Nous déjeunons tous les deux ou trois mois pour nous parler de nous et rien que de nous. La voir me remet toujours la patate. Elle fait partie de ces êtres que j’appelle « de lumière », de ceux qui inspirent et apaisent.

L’ONU, qui enfin, esquisse un pas en direction d’un statut pour la Palestine.