Blanc

Un paysage de dingue, immaculé, sans bruit.

A cet instant, plus rien n’existe, c’est un magnifique moment suspendu.

La paix absolue, que rien ne vient troubler, pas même le ciel qui se fend par cet envol d’oiseaux.

Le silence et la paix, juste cela, lorsque tout autour tout vibre, bruisse, tremble…

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Paix

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été une enfant anxieuse.

Très imprégnée par les difficultés de mes parents, financières, familiales, de couple aussi.

La notion de stress, si parfaitement inconnue dans certaines contrées, m’a accompagnée dans chaque étape de ma vie. Ma scolarité, ma vie personnelle, professionnelle.

Des angoisses héritées, pour la plus grande part, des angoisses que je me suis forgée par la suite. Comme une seconde peau.

La paix intérieure, fugace est un concept lointain pour ce qui me concerne.

Il n’y a guère que dans la nature que je me sens bien. A ma place. En accord, alignée, ancrée. En paix.

Un royaume. De silence, de lumière, de pureté. Et les arbres !

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Petits pas

2 semaines

Encore, avant d’être en vacances, avant de m’extraire du quotidien.

L’été est passé si vite, aucun temps mort professionnel, des nuits agitées, un temps harassant qui n’a pas permis le repos, le sport mis entre parenthèse, les émotions parfois trop fortes qui m’ont fait replonger tête la première dans la nourriture.

J’ai besoin de dormir, besoin de ralentir le pas, besoin de prendre le temps, besoin de ne plus voir toutes les personnes qui gravitent autour de moi, besoin de grand air, d’espace, de silence, de paix.

Me reconnecter à moi, retrouver une énergie amoindrie, prendre du recul pour aborder une fin d’année chargée avec sérénité.

Mon obsession du moment, c’est la bienveillance (à mon égard), c’est d’être en cohérence, dans mes paroles et dans mes actes.

Une discipline en somme, pas toujours aisée…

Pardons

Je me pardonne

Mes hésitations, mes atermoiements, mes emportements, mes peurs, mes faux pas.

De ne pas être celle que j’aurais aimé être, d’avoir tant de mal à me connecter à un moi supérieur.

Je pardonne aux enfants intérieurs de mes parents

Guidés par eux, par leurs peurs, leurs croyances, les pressions familiales, ils ont fait de mon histoire d’enfant une histoire triste.

Je pardonne à Vénérable Directrice d’avoir voulu écraser en moi celle qui a osé dire, celle qui a osé contester ses prises de position et son autoritarisme

Je pardonne à ancienne Meilleure Amie de m’avoir laissée sans aucune explication, d’avoir balayé 30 années d’amitié

Je pardonne à tous ceux qui se sont moqués

Parce que j’étais trop grande

Puis trop grosse

Et aussi trop timide

Trop lente parfois

Je pardonne et tente de trouver ma paix

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