Caducée

Ce titre est bidon… Bref.

Fin de 2017, j’ai remercié l’année de m’avoir épargnée de nombreux bobos auxquels je suis sujette chaque année. Je suis une abonnée aux lombalgies, trachéites et autres joyeusetés. Il m’avait semblé par ailleurs, que par le fait, j’avais gagné en sérénité et que mon corps avait suivi ce pas.

Et puis 2O18 est arrivée.

Il y eut d’abord un herpès labial géant dont j’ai largement parlé ici (genre guinness book, tu peux me croire sur parole !).

S’en est suivie ma préférée, une trachéite. Pas du tout gênant lorsque tu reçois du monde toute la journée, en individuel et en collectif. Pour couronner le tout car je donne rarement dans la demi-mesure, je me suis offert un petit lumbago. Pas de son mais une super image.

Pour (presque) finir et pour décrire le tableau actuel, je « suis dans une grippe ». J’aime beaucoup cette expression. Car la grippe, y a pas à dire, tu ne peux être que dedans. La grippe donc. Je ne te fais pas le récap de ce qu’est la grippe, tu vas penser que je veux te tirer des larmes. Nez qui coule, oreilles bouchées, contractures musculaires, et bien sûr toux de camionneur, sans oublier la fièvre (j’avais envie que tu pleures un peu en fait).

Dans la vie je suis une petite joueuse mais là, en plus de la grippe, je me suis offert une allergie. Parce que bon hein voilà.

Je suis donc en arrêt et vis sur mon canapé, au rythme de ma toux et de mes plaques de rougeurs.

Je n’ai pas de conseils à donner, ce n’est pas l’objet de ce billet, néanmoins depuis plusieurs semaines, j’ai eu l’occasion d’utiliser de manière TRÈS intensive les mouchoirs jetables menthol eucalyptus de chez Lotus : une révélation. Les essayer, c’est les adopter, crois moi. Bonne odeur, bonne résistance, pas de trace désobligeante sous le nez, du super mouchoir crois moi.

Je pense que dans quelques mois, je suis prête pour entrer en médecine…

Les tics de langage qui font devenir toc !

En ce moment, j’ai plusieurs tics de langage, un peu relous, je dois bien le dire. Allez c’est

cadeau :

« Du coup ». Du coup ne veut rien dire mais je l’utilise à toutes les sauces. Je remarque que mes collègues ont exactement le même tic-toc. Du coup, nos réunions n’en sont que plus drôles 😉

« Carrément ». Moi qui aime les rondeurs… Je trouve une œuvre « carrément belle », que quelqu’un a « carrément raison ». Je mets des formes dans mon quotidien.

En matière de nourriture je ne tergiverse pas : soit c’est une « tuerie », ou variante une « pure tuerie » et à l’extrême « carrément pas bon ou dégueu » (une vraie dingo je suis !).

Je colle aussi quelques petits surnoms gentils à certains de mes proches « chouquette » pour les filles, « bichon » pour les garçons.

En cas d’énervement, le « sa race » revient beaucoup, au grand désespoir de mon Népou. Car oui, c’est vulgaire, oui ça n’a pas de sens, mais ça soulage grave ! « Quel temps de merde, sa race » ; « Ça fait chier sa race » (oui bon hein….).

« Grave » ! Qui est devenu une ponctuation…. Je n’ai aucune explication pour celui ci qui s’est imposé dans mon quotidien, sans crier gare.

« Tu fais pas d’effort ». Employé exclusivement en situation de crise, pour en remettre une couche OU pour désamorcer la dite crise (huhu).

Notez qu’il n’y a pas de « en même temps » dans mon dico du tic… 😉

Dimanche

Me réveiller tôt mais pas trop.

Suffisamment en tout cas pour ne pas entendre les rumeurs du jour. Suffisamment pour n’entendre que les oiseaux qui paillent un peu partout, annonceurs d’un printemps qui tarde à poindre le bout de son nez.

Partir au petit matin à l’assaut de ce jour si beau. Le soleil fait son apparition et même si les chemins sont encore gelés, il est là. Il vient éclairer la montagne, éclairer le bleu profond du ciel, déclencher des avalanches tout en haut qui me font lever le bout du nez de temps à autre.

Ces instants me font me sentir incroyablement vivante.

Rentrer, aérer la maison, laisser entrer les bruits mais surtout la chaleur qui monte (avant de retomber subitement).

Cuisiner pour l’heure du café.

Déjeuner en silence et seule.

Ce qui est pesant la semaine l’est infiniment moins le week end, où la pression retombe et où il m’est absolument nécessaire de déconnecter, de retrouver une forme de « respiration » normale.

Et puis l’heure du café avec eux. Il me faudra parler un jour des parents de mon filleul bien-aimé. De lui , dont je chéris la présence à mes côtés aujourd’hui. Nos débuts n’ont pas toujours été simples… mais notre relation a pris un tournant il y a quelques mois. J’ai fait un pas vers lui, je l’accepte comme il est et surtout, je le remercie d’être là pour moi.

Gratitude pour ce dimanche.