Longtemps, je n’ai pas aimé mon nom de famille et encore moins mon prénom.
Parce que je ne m’aimais pas, parce que j’étais en conflit avec ma famille du côté paternel dont je porte le nom. Je me sentais assimilée à tout ce que je ne supportais pas chez eux. Je faisais clan, malgré moi, tandis que je ne souhaitais qu’une chose : vivre avec ma famille d’accueil.
Puis j’ai cheminé, grandi et cette part d’identité par la transmission du nom est devenue mienne.
Je porte un prénom composé, transmis par mes deux parents (chacun le sien), ce qui est beau dans la symbolique. Mon nom a une étymologie qui me plait, qui pour moi est chargée de sens.
Le quitter, curieusement me coûte, ne le garder qu’au travail est un compromis qu’il m’est difficile de faire, un cadeau que mon futur s’attend à ce que je lui fasse.
Ou comment me torturer encore avec mon identité.