Avril

Penser que le printemps sera doux, différent // Les vacances, enfin ! // Enfiler les kilomètres en voiture et penser que décidément, le train c’est bien // Le Puy en Velay, ses montées, sa Vierge, son Saint Joseph, la maison collée au rocher, le dîner haut en couleurs  avec un graffeur hyperactif // Le Tarn et Garonne, la famille, l’enfance, l’amour, nos souvenirs communs ma cousine bien-aimée, mes regrets, une nuit de colère, le pont de Millau, L’Aveyron, la nature resplendissante // 2 ans, déjà… Le sentiment que c’était hier. Les souvenirs de cet instant si fort à la Mairie d’abord puis après. Et cette question lancinante : « est ce que ça peut durer toute la vie ? » // Avoir des conversations de l’espace avec des personnes en recherche d’emploi qui ne cherchent plus, qui se demandent pourquoi on les appelle, qui ne savent pas chercher… qui font chier // Un attentat, encore. Et la peur qui se noue à nouveau au creux du ventre // Décider définitivement de ne pas y aller // Avoir des envies de robes // La nature à respirer à pleins poumons, le vert, les fleurs, les arbres, les oiseaux // Après notre échange téléphonique, mesurer que notre amitié est définitivement fanée // L’intervention des dents qui se rapproche et l’opération de la mâchoire qui s’éloigne (alléluia !!!) // Être stressée, constamment, un peu perchée, dans les tours et se demander quand tout cela va enfin redescendre // L’au revoir émouvant de cette responsable de service (si tu me lis, je t’überkiffe) // Des énervements successifs liés à cette élection. Les injonctions, les leçons de morale, la culpabilisation, qui n’ont pas de prise sur moi //

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