Elles sont revenues cette semaine, de manière intempestive, incontrôlables, intarissables.
Elles ont des choses à me dire, sans nul doute.
D’abord le fait d’avoir dû travailler 6 mois pour 2, en l’absence de ma collègue. Un vrai challenge alors que je venais tout juste d’arriver dans ce nouveau métier, ce nouvel environnement, cette nouvelle équipe. Ces 6 mois m’ont révélé que je pouvais y arriver, que j’ai en moi cette force de travail et finalement d’adaptation. Ces 6 mois, paradoxalement, ont aussi mis à jour que je me sens bien mieux sans cette collègue… Ils interrogent, encore, la place que je me donne, la confiance que je m’accorde.
Je renoue avec la fatigue du corps et de l’esprit suite à ce contexte particulier. Des situations déjà éprouvées dans le passé et dont je ne suis pas sortie indemne. C’est drôle comme la vie nous ressert (jusqu’à la lie) ce qu’on n’a pas su digérer.
Enfin, l’insatisfaction dans ce travail, celui de n’être pas employée pour mes compétences réelles, de ne plus évoluer dans une organisation apprenante. J’éprouve une grande frustration, de l’insatisfaction. Il est difficile de s’inscrire dans des organisations, de plus en plus fragiles, qui avancent avec des plans non plus annuels mais mensuels. C’est usant et le sens s’en trouve dilué. Ma croyance est qu’on ne peut pas investir dans le court ou moyen terme, lorsque l’on s’occupe de « l’autre », de même qu’on ne peut pas faire des économies sur le dos des gens. Mes réflexes d’ex « travailleuse du social » sont bousculés.
Des larmes du temps qui passe et qui ne se rattrapera jamais. Des larmes de regret. Des larmes de renoncement.
Bonjour,
Les larmes sont un « trop-plein » d’émotions…
Il te faut être zen, et te satisfaire de la situation. Ne pas prêter attention à autrui…
C’est cela être « zen ».
Courage, tu es une belle personne…
Bises
Bonjour Kakushiken, merci pour ces mots 🙂
J’accueille, je me repose, je médite, je laisse sortir ce trop plein.
Ne pas prêter attention à autrui est si difficile…
Doux dimanche
Des larmes, encore et en corps.
Les laisser nous laver l’âme.
Des larmes de regret, d’impuissance quelque fois, de renoncement puis d’acceptation.
Courage…
En corps oui… C’est joliment dit.
Merci Ellinda
Doux dimanche 🙂
Je connais de tels passages,c’est parce que nous sommes sensibles et parfois hyper sensibles!J’ai versé des larmes d’impuissance mais est venu le temps non de l’acceptation mais de l’apaisement.
Mes amitiés
Sabine
Merci Sabine pour votre passage ici et pour ces mots.
Je vous souhaite de poursuivre sur le chemin de l’apaisement, qui ne semble pas encore être le mien.
Belle fin de dimanche 🙂
et pourtant ton bateau flotte envers et contre tout….
Chère Sylvie, une interprétation à laquelle je ne m’attendais pas 😉
Douce semaine à toi 🙂