Au quotidien, j’essaye d’avoir une parole juste. Pour moi, mes interlocuteurs, pour les personnes que j’ai la charge d’accompagner, de près ou de loin.
Cette semaine, ma parole a été volée, sans mon consentement. Transformée, diluée, répandue.
Et, dans certains contextes, une parole transformée, diluée, répandue s’appelle une rumeur. La rumeur qui enfle, à prendre des proportions inconsidérées, portée par des esprits petits et malveillants n’épargne personne.
Alors, à partir de cette semaine et plus que jamais, je vais continuer à pratiquer la parole juste.
Celle qui ne blesse pas, celle qui n’accuse pas sans savoir, celle qui ne juge pas, celle qui ne ment pas. Une parole qui suit le flot de mes émotions, qui les respecte. Une parole avec laquelle je suis fondamentalement en accord. Une parole vraie et peut être même humaine. Afin que je ne me retrouve plus dans ce type de situation, qui semble se répéter d’ailleurs…
Un moment douloureux où des personnes (mes collègues donc), qui s’ennuient sans doute, qui ont une vie tellement triste qu’ils ont besoin de s’occuper en s’en prenant aux autres.
Si on se contentait juste de faire le job ?