DouteS

Le doute est insidieux, il s’infiltre par tous les pores.

Il suffit de peu de choses parfois. Une petite griffure, assénée l’air de rien. Et la petite plaie ouverte, se met à suppurer.

« On » pensait avoir travaillé, avancé, progressé pour soi, voire même guéri…. Mais non.

BIM.

Voilà que l’édifice, re-construit de haute lutte s’effrite à nouveau.

Il y a toujours une personne pour appuyer là où ça fait mal.

La question qui tourne en boucle dans ma tête depuis hier est la suivante : « qu’est ce que je fais de ça » ???

Pourquoi cette remarque vient me heurter à ce point, dois-je lui donner l’importance et la place que je lui accorde à cet instant, est-ce que la personne en face mérite tout ce crédit ?

Pour être tout à fait sincère, je mouline encore et n’ai pas toutes les réponses…

14 réflexions sur “DouteS

  1. Aldor dit :

    Oh oui. On dégringole si vite. Et tout ce progrès qu’on croyait avoir fait dont on découvre du même coup qu’il n’est rien…

  2. Kahina dit :

    C’est si bien écrit ! C’est un sentiment que je ressens souvent (merci le manque de confiance en soi).
    L’écrire sur un bout de papier qu’on roule en boule et qu’on jette ?

    • Cloudy dit :

      Douce Coumarine, je vais essayer… Dur exercice que celui, non pas de s’imposer, mais de se respecter pour rester en accord avec soi…
      Je t’embrasse fort

  3. Nina dit :

    Pose- toi la question : Et si c’est l’ autre qui a le problème ? On ne « griffe » pas innocemment ou alors, on a une tête de linotte !

  4. Mélodie dit :

    La douleur c’est la seule chose qui remonte de l’inconscient jusqu’à nous.
    La douleur foudroie, tétanise, empêche de réfléchir à ce qui se cache derrière, à ce qu’il y a d’enfoui dans l’inconscient. Le plus gros morceau est inaccessible, ne parle pas de douleur;  » ça « parle de plaisir, de désir, de jouissance.
    La vraie bataille n’est pas contre la douleur; la vraie bataille c’est contre soi et les autres, la bataille pour que personne ne découvre « ça ».
    Personne; ni nous-même, ni les psys ne doivent découvrir les horribles désirs enfouis en nous.
    c’est trop grave aux yeux de l’enfant qu’on a été.
    Cette bataille engage beaucoup d’énergie , une énergie qu’on ne voit pas.
    Cette énergie nous empêche de prendre les main tendues, une bataille qui ne nous permet pas de faire la rencontre avec un psy.

  5. sylvie dit :

    je suis spontanement en proie aux doutes intérieurs, ceux que les autres posent ont moins d’impact que mes propres doutes qui sont souvent des jugements d’ailleurs…
    je suis mon propre juge et je travaille sur ça,
    je comprends car ça empêche la légèreté d’être
    bises vigoureuses

  6. Célestine dit :

    Une phrase m’a beaucoup aidée (je la vérifie tous les jours)
    « Les gens n’ont que le pouvoir que tu leur donnes »
    C’est magique.
    Enfin pour moi, ça marche, chaque fois qu’une petite phrase me déstabilise, je me dis: ne donne pas à cette phrase le pouvoir de te déstabiliser, tu es une belle personne, et tu connais ta valeur»
    Magique je te dis.
    Douces pensées dominicales
    ¸¸.•*¨*• ☆

Répondre à Cloudy Annuler la réponse.