Burn-Aout (le tourbillon de la vie)

Une drôle de soirée ésotérique où il est question de gourou et de pratiques crudivores //  Le masque pour les pieds de Sephora (raaaaaah : je l’aiiiiime d’amûr) // Trouver le temps hyper long et compter les jours // La canicule. Encore et toujours : Nicolas tu fous quoi bordel (de marde) !!! // 220 millions d’euros = le prix du transfert d’un footballeur brésilien au PSG. 22O millions d’euros = le montant des dotations que les collectivités territoriales ne toucheront pas cette année. Juste envie de vomir // Parfois, regretter de ne pas savoir me battre (avec mes poings) // Aimer : le pique nique au bord de l’eau ; la bière du vendredi soir ; d’avoir froid à nouveau, écouter la pluie, faiseuse de vie, s’abattre lourdement sur le sol ; les goûters de fin de journée avec les collègues, les apéros avec les keupines ; la visite de jardins // Après 5 ans sans se voir, après cette rupture violente, recroiser ex Meilleure Amie… et ne plus avoir mal // Renouer avec ma vieille copine l’insomnie // Déplorer la décrépitude  de l’hôpital public // Souffrir de la voir ainsi allongée dans la douleur, craindre encore de la perdre // La Corée du Nord, le Vénézuela… l’oppression a encore de beaux jours devant elle // Avoir envie de me poser et dormir // Supporter de moins en moins la ville, avoir un besoin physique de verdure // S’énerver pour de petits rien, prendre des décisions que je ne devrai pas prendre, déplorer le manque de lien // Toujours la lancinante question de l’appartenance familiale : me sentir si peu intégrée à la mienne et tellement aimée dans une autre… L’histoire de ma vie… // Charlottesville : vomitif et effrayant // Le scandale des œufs. Merci Papa d’avoir un poulailler fourni… // Faire beaucoup de sport… A Londres…. devant ma TV 😉 // Le bilan professionnel annuel // Partager de doux moments avec des personnes qui font du bien. Et me demander si moi aussi je fais du bien…? (T’es pas obligé de répondre) // Barcelone. S’habituer ? Se résigner ? Ne pas y penser ? …// Gratitudes // Croiser cette personne, que j’ai accompagnée longtemps. Lorsqu’elle était sans emploi et au fond du trou. La voir resplendissante et salariée et me dire que tout ça finalement n’aura pas été vain… // Raffoler de toutes mes petites babioles pour les pieds (et surkiffer mes pieds, voire même en être un peu amoureuse) // La soirée avec un BG et son chat (je t’aime d’amour) // Quand on fait mine de découvrir la violence faite aux femmes au Maroc : grosse blague // La dernière journée avant les vacances : de l’espace // Les messages mimis de mes collègues sur mon bureau avant le départ //Ma soirée de fêtage de vacances avec ma C. // Relativiser // M’inquiéter // Tes longs mails, mes longues réponses // Le bruit, trop présent, de moins en moins supportable // Partir (enfiiiiiin) en vacances // Me sentir très vieille au milieu d’un groupe de jeunes. En vrai.  (Mais toi, tu es définitivement une belle personne !)// Nos journées n’étaient pas toutes faites de samedi. En vrai (Val si tu me lis….) // Définitivement, ne pas être faite pour le sud // Me plaindre 6593 fois par jour « j’ai chaud (putain) » // Savourer chaque millième de seconde.

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