Je ne me souviens plus très bien quand j’ai fait un pas de côté.
Lorsque certaines collègues m’ont reproché de n’avoir pas été invitées à notre mariage ?
Lorsque remise en cause par un partenaire j’ai demandé un soutien franc et massif de mon équipe et qu’il n’est arrivé que par une personne, les autres restant totalement muets ou se manifestants lorsque l’orage était passé ?
Les relations s’effilochent depuis quelques mois déjà.
Nous ne partageons plus la même manière d’envisager notre métier. La tiédeur de certains me révulse, notre manière de nous conformer en supportant toujours plus de la part des institutions, incapables de se connecter au terrain m’épuise chaque jour un peu plus.
J’ai souvent eu des périodes down. Elles alternaient immédiatement par une nouvelle énergie, le sentiment prégnant que j’apprenais encore.
Si on ne fait jamais le tour de l’humain, aujourd’hui j’ai la sensation de connaitre mon métier, sa pratique sur le bout des doigts.
Mon métier, lentement, est devenu alimentaire, certains enjeux me glissent sur le cuir, les projets à venir m’indiffèrent.
Ma seule obsession demeure dans l’autonomisation de mes candidats (faute de trouver des offres), dans la confiance et l’énergie que je me dois de leur insuffler.
Mes collègues, véritables compagnons, soutiens depuis 12 ans, ne sont plus que des collègues de bureau.
Lentement les cordons se coupent…
peut-être le début d’une séparation avant un changement pro??
avec tes qualités , tu vas trouver une nouvelle « maison de travail » , juste pour toi
bises affectueuses
Douces pensées Sylvie
Merci
Sans doute perds-tu une partie de tes illusions sur la vie, le travail, les choses à accomplir, les gens aussi…… C’est triste mais sans doute nécessaire pour passer à autre chose.
C’est ça, un sorte de deuil intérieur, un passage difficile…
Je ressens un tel décalage avec des personnes dont j’ai pourtant partagé dix années au quotidien.
Ces derniers mois ont m’a fait tellement d’entourloupes que je suis blessée.
C’est peut-être une étape nouvelle…. Un + de maturité.
Non pas nécessairement une perte des illusions, mais un pragmatisme libérateur des tensions d’un « trop-vouloir-autement »…
enfin c’est une impression perso en te lisant….
Je l’espère cher Alain…