Depuis

Merci pour vos messages et vos attentions, ici et ailleurs.

Je suis toujours bouleversée par cette relation, bien que nous ne nous connaissions pas, par ce qui peut se créer de loin en loin.

Du fond du cœur ❤

Depuis….

Ma filleule a passé son Bac brillamment et bientôt elle prendra son envol. Mon grand filleul va fêter ses 25 ans dans quelques jours. Ces charmantes personnes que j’ai vu naitre , lui le cheveu hirsute et le regard décidé, elle la bouille rose fripé et le poing fermé. Ils grandissent, ils évoluent, ils deviennent des adultes courageux et passionnés. Ils sont la fraicheur et la jeunesse de nos envies.

Je suis partie en vacances, un peu. Jamais je crois ces courtes vacances n’ont été aussi rasserenantes pour moi, pour nous. Dès le lendemain de mon retour, certes, le quotidien s’est abattu sur moi. Mais j’ai aimé chaque seconde de ces moments faits de soleil, de repos, d »amitiés, de balades culturelles…. et de beaucoup de bières. Je déplore que ma vie professionnelle aille de plus en plus vite, avec moins en moins de temps pour l’autre. Celui du bureau d’à côté, celui avec lequel nous passons le plus clair de notre temps.

J’ai assisté à une formation action sur le coaching. Un moment fort riche et intéressant, un moment violent aussi…. où je me suis rendue compte que je n’étais pas forcément faite pour le collectif, pas tout de suite. Nous étions peu nombreuses mais je les ai toutes « reniflé ». La bonne élève, la rebelle, la chercheuse de détails, l’opportuniste. Et je n’ai pas eu envie.

Mon corps a fait des siennes, encore. Beaucoup, me laissant fatiguée, irritable, émotionnée…

J’ai cherché l’énergie d’écrire, de poser pour moi tout ce qui me pèse mais je n’ai pas pu. Pas plus ici qu’ailleurs. Mes démons, les plus anciens ne font que me poursuivre, sans que je ne parvienne à les faire disparaitre, ou les alléger.

Et puis la nature est partout, vivifiante, nourrissante…

Bel été 😉

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L’auto stoppeur

J’ai pris un auto-stoppeur.

Un jeune car les autres auto-stoppeurs me font un peu peur… et comme mon carrosse est aussi mon sas de décompression, je ne prends les personnes que lorsque je me sens dans le partage et la discussion. Sinon, cela n’a pas de sens.

Ainsi donc, J et moi avons partagé près de 50 kilomètres.

Quelle rencontre !

J. élève ingénieur, qui pendant son temps libre part en stop aider des personnes dans le besoin : ici refaire un escalier, là retaper une grange. Pour rien, sinon contre le gîte et le couvert pour la durée des travaux,. Lorsque nous nous sommes rencontrés, il avait aidé un jeune couple à refaire son fameux escalier. Il y est resté 3 jours, il est venu avec du thé à partager, quelques noisettes dans sa besace « au cas où aucun conducteur ne te prend et que t’as un petit creux ». Juste pour la rencontre, pour la solidarité, pour proposer sa compétence !

J. rêve de travail solidaire, de voyages à travers le monde, s’inquiète de la société de consommation qui abîme tout, du monde du travail qui lui semble bien difficile et enfermant.

Quelle énergie, quel souffle J. !

J’admire cette jeunesse qui n’a pas peur, qui vit ses rêves, réalise ses désirs. J’aime ces jeunes qui ne cherchent pas à avoir à tout prix mais qui cherchent à partager, à devenir, dans l’aide à l’autre, dans le partage. J’ai reconnu, dans sa naïveté, dans son enthousiasme filleul préféré. Lequel ne voit pas la vie sans rendre service,  sans s’inquiéter de l’autre, quel que soit cet autre.

Ils me rendent infiniment fière. Ils me redonnent de l’espoir.

Je ne doute pas de leur contribution à ce monde, dans leur manière d’être, de consommer, d’envisager les relations.

Nous avons à aider, aimer, encourager, écouter, considérer, valoriser ces jeunes et ne surtout pas les retenir avec nos craintes, nos défiances, nos jugements.

Ils nous donnent de magnifiques leçons de vie !