J’ai une gueule de canard : rapport à mon herpès labial qui fait littéralement tomber ma lèvre supérieure sur ma lèvre inférieure.
Dans cette situation (la 3ème fois en 4 ans quand même), je me suis découvert patience et humilité (et il en faut avec la gueule que je me paye !).
Bref, quand le destin s’acharne à ce point (si si j’insiste), il faut prendre un peu de recul et considérer la situation.
J’ai le sentiment de m’acheminer vers un « après », dont je distingue la silhouette floue, sans savoir vraiment comment l’atteindre.
Le mal être du moment s’exprime avec violence et je ne peux que le considérer, lui laisser de la place. Il est sans doute le signe de ce qui s’agite à l’intérieur et ne peut se dire, ou bien qui se dit mais n’est pas entendu.
J’accepte, j’accueille les maux du corps. Je n’ai pas vraiment d’autres solutions d’ailleurs. Je laisse passer la tornade, je repose mon corps. Je dors, je lis sous la couette avec mon thé fumant, je médite, j’écris, je remplis mes carnets, je vais me recueillir dans les écrits inspirants de mes « maîtres » (dont il faudrait que je parle un jour ici). C’est sans doute de cela dont j’avais besoin depuis tant et tant de semaines. Le silence, le repos total.
Voilà plusieurs semaines que je me dis que j’ai besoin de temps pour moi et exclusivement pour moi, pour m’adonner à ce qui me ressource et me fait du bien. Sans cet arrêt forcé, je n’aurais pas pris le temps. de me poser, de me reposer, de me remettre au centre, le mien, tout simplement…