En fin d’année dernière, je me prêtais à mon exercice préféré, la rétro.
Un exercice étourdissant, pas forcément agréable.
En dépit de certains évènements, malgré des épisodes franchement douloureux, à regarder cette année écoulée, je l’ai trouvée belle.
Alors, lorsque 10 jours avant ce fatidique 31, je me suis rendue compte de cela, de l’accompli et du non-accompli, je me suis sentie aspirée dans une spirale douloureuse. Laquelle spirale m’a d’ailleurs conduite à être malade (mon corps me parle, 1000ème).
2018, me met une pression monstrueuse. Pour la 1ère année, je n’ai pas de projet. Lire AUCUN projet. C’est une situation particulièrement anxiogène pour moi. Un vide immense que je me dois de « remplir ».
J’ai des envies, des besoins, bien sûr. Immenses même. Mais je ne sais pas de quoi je vais faire cette nouvelle année. Quelles matières, quelles couleurs, quels sentiments, quels choix.
C’est peut être un détail pour vous… mais pas pour moi…
Un nouvel élan se prépare, indéniablement, je sens que des « choses » me quittent et que de nouvelles m’arrivent, l’air de rien, sur la pointe des pieds.
Cette notion de devoir est nouvelle pour moi, depuis sans doute que le cancer est venu foudroyer notre famille une nouvelle fois. Je ressens une certaine urgence à vivre, ou tout du moins à mieux employer mon quotidien.