Victoire !!!!

J’ai salué ma maison et lui ai demandé de prendre soin d’elle en mon absence (oui, c’est mon grand truc, parler à ma maison).

Lorsque je suis rentrée dans ma voiture (ma Blanchette, mon objet transitionnel adoré), je lui ai demandé de me conduire à bon port.

Dans l’intervalle bien sûr, j’ai vu mes parents, pour nous dire adieu, pardon au revoir. Lesquels parents étaient à peu près aussi angoissés que moi. J’ai compris (tardivement, je vous l’accorde) que, peut être, possiblement, mes parents étaient les coupables, enfin je veux dire les responsables de ces angoisses d’éloignement. Ailleurs, c’est froid, c’est gris, c’est dangereux, on ne parle pas aux inconnus et on reste au maximum à l’intérieur… On a convenu qu’on ne s’appellerait pas (5 jours faut pas déconner) mais bien sûr, ils n’ont pas tenu parole.

J’ai fait la route, avec mon GPS donc, aller-retour, sans encombre. J’ai trouvé immédiatement à l’aller, me suis trompée une chtouille au retour (une sombre histoire de sortie mal indiquée). Mon hôtel (un puuuuur hôtel) se trouvait à 20 minutes du centre de formation, ce qui m’a permis de faire un peu de sport matin et soir (et donc surtout de ne pas prendre les transports en commun, honnis, vous l’aurez compris). Je m’en suis sortie ! (Hourra moi, Holà !!!!)

Pour me féliciter je me suis offert des boucles d’oreilles ainsi qu’une nuit supplémentaire dans un petit hôtel fort sympathique, dans une ville que j’aime beaucoup. Oui, car autre handicap de taille, je n’aime pas conduire la nuit (j’adore toutes mes excuses). C’était la première fois, celle là aussi. La première fois où je me suis vraiment retrouvée seule face à moi même (en dehors du BAC et de l’épreuve du permis de conduire je veux dire).

Cette parenthèse m’a permis de déconnecter, d’oublier le travail et mon quotidien, de réfléchir à ma vie-mon œuvre (gros chantier !).

Ce temps de travail malgré tout, m’a permis de me rendre compte, non sans peine, de l’état des collectivités locales et de ce que nous vivons, tous de la même manière finalement. Ce qui rassure par certains aspects mais attriste par d’autres…

J’ai franchi avec brio (mais à 42 ans tout de même) une première étape vers l’autonomie. Relative, j’en conviens ! J’ai encore quelques marches à franchir pour une autonomie totale mais je vais y parvenir… l’année prochaine !

😉

 

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