Un quelqu’un

Je recherche, à nouveau, mon quelqu’un.

La recherche du quelqu’un c’est un peu la quête du graal…

J’ai rencontré plusieurs quelqu’un et même des quelqu’une, des personnes qui ont marqué durablement ma vie, m’ont permis de me mettre en chemin pour comprendre certains schémas psychologiques enfermants. J’ai fui ceux avec lesquels il n’y avait pas de feeling, j’ai aussi laissé tomber quelques gourous. Je suis allée fouiller vers des modes d’accompagnement très différents… Ça a duré longtemps, puis ce fut plus ponctuel pour régler un problème donné.

Aujourd’hui, les crises d’angoisse ont repris, les insomnies, l’hyperphagie (ne jamais oh grand jamais penser qu’on en a fini avec cette saloperie), les pensées morbides. Bref, de merveilleux moments de solitude.

Le portrait robot de mon quelqu’un serait le suivant :

Un homme de plus de 50 ans, formé aux TCC, proche de mon lieu de travail, pas trop éloigné de chez moi par ailleurs (à mi chemin donc), joignable par téléphone en cas de crise d’angoisse, aux pratiques pas trop onéreuses, qui ne me garde pas 15 ans et qui est doté de beaucoup d’humour (oui oui) et d’un minimum d’empathie.

Je me vois comme un merveilleux sujet de thèse (re-oui oui). J’ai lu une tonne (pas moins) de livres sur le développement personnel, je suis allée fouiner du côté de la PNL, de l’AT, de l’EFT. En tant que travailleuse sociale (je HAIS ce terme), j’ai été formée à quantité de « choses » pour accompagner, écouter, être en empathie. Mais que nenni, la cordonnière est toujours la plus mal chaussée. J’en suis toujours (à peu près) au même point.

Soit : 42 ans, pas toutes ses dents, insatisfaite de sa vie, de son œuvre, de tous les creux qui n’arrivent pas à être comblés, une certaine difficulté à faire avec soi, à construire pour soi.

Au fond, je crois, cela fait 42 ans que je suis en quête d’identité, la mienne, profonde, la vraie.

Le graal disais-je…

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