La maison vit, évolue sans moi. Et je ne m’en offusque pas. Rien n’est rangé, tout traîne un peu mais avec une certaine grâce. Cela fait écho à un précédent post d’ailleurs. Il y a comme une accumulation.
Je profite des extérieurs, qui s’assèchent lentement, mais je me repais du chant des oiseaux, de la vue sur mes montagnes. Cet intangible, ce qui ne cesse de me ravir au quotidien.
Je fais silence, comme dans une longue retraite pour m’extraire de ce monde qui fourmille et bruisse.
La méditation me permet de me reconnecter à mon corps mis à mal.
J’écoute ma maman qui m’évoque ses multiples bobos, je fais une carte d’anniversaire pour mon Népou, je cuisine des légumes, lis Happinez..
Je vis et j’attends la pluie…