Je considère la boule qui se forme au creux du ventre, parce qu’il me faut reprendre le chemin du travail demain. J’écoute le message, mortifère, qu’elle m’envoie : ce boulot n’est pas pour moi, ce chemin là ne peut pas être mien. Je replonge dans une sensation bien connue : celle de marcher dans des pas qui ne sont pas les miens. En pilote automatique, mue par une force qui est tout sauf vitale…
Je fais défiler les images de ce doux week end avec mon Népou.
Un charmant spectacle, mené tambour battant par 3 jeunes femmes talentueuses et follement énergiques. Un moment exquis que nous n’avons pas vu passer.
Une longue balade dans un parc que nous ne connaissions pas encore, des couleurs d’automne magnifiques, une douceur dans l’air, un moment de vraie joie intérieure. Et la certitude, s’il en était besoin, que c’est dans la nature (même lorsqu’elle est proche du périph’) que je suis le mieux.
Et puis les questions, multiples. Encore….
Tu fais bien d’écouter le message que t’envoie ta « boule au ventre ». Il paraît clair, en effet. Par comparaison, reprenant moi aussi le travail après un peu plus de deux semaines de vacances, je ne ressens rien de tel (sans avoir pour autant un immense plaisir à mettre fin à mes escapades automnales, hein…)
Belle reprise Pierre.
Elle ne t’interpelle pas l’ancienne conseillère infichue de se conseiller ?
😉
Sans doute cela vaudrait-il la peine d’écrire – en lâchant prise – en commençant par cette phrase : « Je marche dans des pas qui ne sont pas les miens ». Vous seriez surprise peut-être….
Je vais essayer 😉
Douce soirée
Je trouve cela terrible de se rendre au travail la boule au ventre. J’espère que tu as réussi à puiser l’énergie dans notre si jolie nature !
Oui, un peu 😉
Belle soirée à toi
De douces pensées Cloudy, comme je te comprends… écouter son corps et ses hurlements silencieux qui nous réveillent aux aurores…difficile, douloureux et vital !! Mais on ne s’en rend pas toujours compte ou pas souvent à temps. Respire profondément, connecte toi autant que possible aux beaux moments, à ce qui te fait vibrer.
Tenir la barre, tenir le cap…jusqu’aux vents favorables. 🙂 bisous
Merci 🙂
Pour le moment, j’ai un peu la tête au fond du trou, il me faut le courage de la relever 🙂
Douces pensées
J’espère que tu as trouvé le courage…
¸¸.•*¨*• ☆
Non,
Je me sens sur la ligne, prête à vaciller…
Merci pour tes doux passages ici 🙂
Zut, mon commentaire a disparu… Je vous conseillais d’écrire, type écriture automatique, à partir de ce début : » ce chemin là ne peut pas être mien ». Vous seriez sans doute surprise.
Il me semblait pourtant avoir répondu à votre commentaire.
Je vais me prêter à cet exercice et suivre vos conseils 🙂