Le matin, elle regarde les émissions religieuses. Elle écoute, se remémore, se connecte à son Dieu, désormais figure lointaine, auquel elle n’est plus très sûre de croire.
A 10 h, c’est l’heure de la pause, l’heure du thé ou du café brûlant, selon l’humeur.
Après seulement, elle concède à ce que je lui masse pieds et jambes, en l’absence du passage de l’infirmière.
C’est le moment où elle me répète que mes mains sont vraiment douces et que j’aurais dû en faire mon métier.
Et puis, l’air de rien, enfoncée dans son grand fauteuil, elle lance les hostilités « papotage ». Le boulot, le mari, la famille… Elle radote un peu mais je la laisse faire.
Parce qu’elle aime bien et moi aussi. J’aime ses petits conseils, ses vieux adages, ce doux moment rien que pour nous 2. Un moment de présence l’une à l’autre, précieux.
Cà me rappelle mon temps passé avec ma mère aussi dans son établissement ! et ça me manque tellement ! je suis heureuse de lire ce que tu vis avec elle.
Merci 🙂
Je n’évoque pas ici ma mère.
Néanmoins cette personne (que j’aime !) a la chance infinie d’être encore à la maison.
Un beau message et une belle complicité qui je pense fait écho à beaucoup d’entre nous !
🙂
belle déclaration……
🙂
Ça me parle ! Beaucoup…
Je repars m’occuper de ma mère mardi…même si tu ne parles pas de la tienne, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle.
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Je comprends ce que cela peut évoquer 🙂
Je vous souhaite du partage mardi
Belle soirée