Passer la soirée « à la ville ».
Se balader dans LE parc, saturé de poussière, avec des personnes qui courent dans tous les sens. Jolies baskets qui flashent, casques sur les oreilles, portables sur le bras, bracelets connectés aux poignets.
Sans cesse, le bruit de la ville. Voitures, motos, sons divers… Impossible pour mon esprit (agité) de se poser.
Dormir dans un immeuble entouré de routes hyper passantes.
Être dérangée par des « promeneurs du soir » qui parlent sous les fenêtres à des heures indues, sans chuchoter.
Mal dormir car il est impossible d’ouvrir la fenêtre.
Être réveillée par le ramassage des poubelles à 6 H 30.
Que la ville est moche ! Stressante à souhait, étouffante, enfermante. Je ressens, et de plus en plus, une certaine violence en ville.
Je ne suis évidemment pas objective mais, comme il est bon de vivre à la campagne (même si elle ressemble de moins en moins à la campagne) !
Pouvoir respirer le bon air, savoir ce que le silence de la nature signifie, pouvoir toucher et serrer des arbres en bonne santé. Quelle chance de se sentir complètement connectée aux éléments. Poser son regard sur du beau, du coloré, du qui semble vivant.
Je ne comprends pas certains choix architecturaux d’abord, politique ensuite en matière de gestion des ressources. Il me semble qu’il y a urgence. Urgence à respecter et préserver les ressources que nous avons (encore un peu) à disposition.
Je me sens libre, à ma place, à la campagne et plus encore au creux de mes montagnes. Je me sens connectée à l’essentiel. Est-ce parce que j’ai la chance de vivre là, est-ce parce je m’intéresse un peu plus à l’écologie, à la préservation de nos patrimoines, est-ce parce que j’ai eu la chance de voyager à l’étranger dans des espaces sauvages et relativement protégés ?
Par ailleurs, j’ai vu le film Demain qui m’a particulièrement interpellée. Il y a tant à faire, à tant de niveaux pour que nous ayons tous la chance de vivre mieux, dans des espaces mieux gérés. Je me sens en responsabilité, un devoir de conscience peut être, pour apporter ma pierre à l’édifice.
Je vis entre ville et campagne… une banlieue « aérée ». Maisons individuelles, grands jardins, arbres,… un coin genre « classes moyennes supérieures »…
outre bien sûr un environnement sympathiquement arboré, ce que j’apprécie le plus c’est le silence du quartier. Il faut dire que j’ai la chance de vivre dans une allée « en cul-de-sac ».
À propos des choix architecturaux. Ce quartier a une quarantaine d’années. Aujourd’hui, sur la même surface, on ferait le double si ce n’est le triple de maisons… à moins que le choix soit d’y construire des immeubles hauts et serrés les uns contre les autres….
Le choix de ces politiques est fait par des « élus ». C’est nous qui les élisons… enfin… si on va voter ! (Cette dernière phrase est un sourire sympathique suite à ton commentaire chez moi !…)
Belle journée à la campagne !
🙂
Je prends ton clin d’oeil cher Alain et te rejoins sur l’ensemble des autres points.
Beau we à toi !
ça sent Paris ta description (rires), il y aurait bcp à dire sur ce que tu as ressenti car, y vivant pour le moment, je ressens ça tt le temps, et je ne supporte plus
bises
Il s’agit d’une photo de Paris mais ma description correspond à ce que j’ai vécu dans ma grande ville dernièrement.
Très joli dimanche chère Sylvie.
Pour vivre dans un appart sur rue, dans une petite ville de province, je crois que je peux comprendre, sauf que j’aimerais mieux que la ville soit plus grosse, parce qu’il y aurait une librairie, des musées, des concerts, des conférences et des façades à admirer. J’ai longtemps vécu à la campagne, cela signifie aucun transport en commun (15 km matin et soir pour deux voitures partant en sens opposés), aucun commerce à proximité en cas d’oubli, les traitements du cultivateur sur le champ limitrophe du grand jardin où je passais dix à douze heures par semaine à arroser successivement chaque arbre en été (écologie ?). D’autre part 6000 m2 pour 4 personnes au maximum puis 2 seulement, était-ce écologiquement défendable ?
J’oubliais, j’aime la ville pour ses richesses culturelles, j’aime me promener dans un jardin mais je n’aime pas jardiner 😦
Je te souhaite de pouvoir vivre selon ton coeur et d’abord un bon dimanche.
Vous avez raison Camille, la campagne présente des désavantages, parmi lesquelles la distance.
Je passe en effet beaucoup de temps dans les transports, c’est le prix à payer sans doute.
Pour la partie culturelle, j’ai la chance d’aller très régulièrement à Paris et de pouvoir aller en conséquence dans les musées et théâtres que j’affectionne.
Douce soirée 🙂
l’espace qui se rarifie par le développement des terrains avec des maisons neuves clinquantes, des centres commerciaux, des parkingd
comment garder les terres pour se nourrir, pour se reposer, pour garder la nature ?
Vivre ensemble dans le centre ville, les faire vivre, accepter l’autre, et accepter de partager l’espace sans s’étaler et je ne parle pas des piscines privées