Quelques jours ailleurs

Prendre un thé dans une toute petite boutique, avec une seule table et deux chaises, entourés de thés, de livres, servis par un homme passionné qui parle des thés comme de rencontres amoureuses.

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Autour d’un bon repas coréen, parler ensemble du mariage, tous les quatre. Définir les lignes de ce que sera notre cérémonie laïque. Évoquer tous les mariages auxquels nous avons assisté, ceux que nous avons gardé en mémoire et les autres.

Rire au spectacle de Nora Hamzaoui. A gorge déployée, comme nous ne l’avions pas fait depuis longtemps. Savourer la parenthèse, aimer l’écriture vive, regarder la comédienne tenir la salle non sans gourmandise.

Aller voir Birdman. Un acteur déchu qui retrouve le chemin de la gloire. Quand la fiction rencontre la réalité, quand le réalisateur interroge la culture et ses mythes.

A Paris, être toujours aussi heurtée, par le nombre incalculable de mendiants, de SDF. Intolérable. Ne plus supporter cette ville où tout et tout le monde va trop vite, sans jamais se regarder, sans se sourire. Enervant.

Avoir le sentiment, pour quelques jours, d’avoir évacué le quotidien. Avec bonheur et soulagement.

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4 réflexions sur “Quelques jours ailleurs

  1. Bounty Caramel dit :

    Le mariage avance !!! T’es une aficionados de thé alors ? ou de bouquins 😉
    Je suis heureuse de lire que tu évacues le quotidien avec ces petites choses !
    Sinon, tu te doutes bien que ton avant-dernière phrase m’interpelle… Un chouette chanteur disait « Tout mais pas l’indifférence »… Mais tu sais, cette question est plus flagrante à Paris, c’est extrêmement vrai, mais bien présente ailleurs aussi, même si la proportion semble moindre qu’à la capitale, je me suis aussi faite cette remarque… Le plus dur ce sont les très jeune, alors je me prend à demander où sont les adultes qui sont avec lui, s’il va à l’école (chose compliquée quand les évacuations ont lieu, créant une instabilité sur la scolarité), etc… car ce ne sont que des enfants, mais aussi que des hommes et des femmes comme nous tous, et sombrer peut arriver à tous…

  2. La noiraude dit :

    Ca me fait penser à une librairie de l’autre côté de l’eau, dans laquelle, pendant ses achats, on peut se poser devant un délicieux thé et une agréable pâtisserie (je n’y vais pas souvent, faut traverser l’eau)….
    Oui en effet, ça va tellement vite de tout perdre et de se retrouver à la rue. Il y a eu une époque où cela aurait pu m’arriver, si je n’avais eu autour de moi des parents solidaires. Tout le monde n’a pas cette chance. La solidarité, hélas…..

En direction du Cloudy World

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