J’ai mangé la glace.
Toute la glace (lire une TRÈS GRANDE quantité de glace).
A cause d’une remarque presque anodine.
Relative à l’ex.
La sienne.
Et l’air de rien en quelque seconde la gangrène de la jalousie a tracé son sillon.
Je me pensais guérie.
Bah non.
Lorsque je ne m’aime pas (soit 360 jours / 365), certains sujets m’atteignent.
Particulièrement celui ci.
Je n’arrive pas à faire avec sa vie d’avant. Sa vie amoureuse et sexuelle pour être tout à fait claire. La peur de ne pas être suffisamment désirée, la peur de ne pas le « satisfaire », la peur qu’on me laisse encore et toujours.
L’ex. lumineuse, solaire, créatrice, libérée. Soit mon exacte opposée.
Notre histoire n’a pas été des plus simples au commencement et il me semblait qu’elle occupait tout l’espace… J’ai eu peine à trouver ma place et à la prendre.
Alors reparler d’elle, c’était comme souffler sur des braises qui n’étaient pas éteintes.
Moi aussi j’ai du mal dès qu’il s’agit de Mme Ex. Pourtant je pense avoir beaucoup plus de qualités qu’elle, et je sais que Loulou la voit comme une erreur dans sa vie, mais c’est la mère de ses enfants et même aux yeux de la famille je ne suis que la seconde épouse…
C’est pas facile de trouver sa place, on se sent en danger. Je comprends ce que tu ressens. Bon ce commentaire ne t’aide pas !
Que dire… Moi c’est dans les yeux de mon amoureux que je vois que c’est moi qui compte et ça me rassure…
Le passé de l’autre est toujours lourd pour une femme un peu exclusive, comme toi et moi… 😉 Mais ton passé l’est peut être un peu pour lui aussi…
Exclusive. C’est exactement cela.
Le manque de confiance, l’enfance teintée de reproches sur le corps, le manque d’amour de moi, de mon corps… Autant d’éléments qui ont participé à l’exclusivité.
Poser des mots, déjà, est une grande aide.
Beau we chère Moune 🙂
OH la la! Quelle servitude, quelle blessure quand le corps est le lieu d’une bataille!!!
J’aimerais tant moi aussi être en paix, savoir contre quoi je lutte à coup de sucreries.
J’aimerais tant être libre, moi qui l’eut cru il y a qques mois.
Il faudra encore réfléchir fin août à mon fameux rendez-vous parisien, ne pas forcément parler de cette servitude car tous les chemins des mots mènent à ces maux.
Moi qui ai arrêté de fumer, la douceur envahissante reste un vestige de l’oralité, un geste d’enfant pour gommer toute trace de la femme; mon sourire qui cache certainement nombre de sentiments tumultueux, tant de violence intérieure que je ne veux pas voir, ça c’est sûr, ainsi ensevelis sous la douceur envahissante, anesthésiante, désarmante…illusoire!!
J’ai fait un long travail sur mon hyperphagie, plusieurs années d’accompagnement, de lectures, de groupes de parole. Si je sais exactement contre quoi je lutte, pour autant je n’arrive toujours pas à me guérir.
Ce chemin là est long. Je le regarde droit dans les yeux et je continue la route de l’acceptation parfois encore semée d’obstacles.
Aies confiance, ton RDV parisien va t’aider à voir plus clair certes mais la seule qui peut vraiment t’aider c’est toi avec l’amour et la bienveillance que tu vas te prodiguer.
Je pense bien à toi 🙂
Oui mais les obstacles aident . Cet épisode peut être aussi pour toi un moment pour réfléchir à ce qui se cache derrière cette jalousie, qui elle représente, de quel fantôme elle vient te parler cet ex. Parfois je me dis les petite filles jalousent leur mère , cette place auprès du père ( peut être que je projette). Par contre je suis persuadée, pour l’avoir découvert sur moi même qu’on rejoue son enfance dans sa vie amoureuse, que son chéri d’aujourd’hui réveille les traces du 1er chéri de la vie d’une petite fille, son père .
Moi aussi je sais intellectuellement contre quoi je lutte mais si je suis encore sur le champ de bataille c’est que je l’ai pas encore intégré, pas fait mien. Ces raison n’ont pas encore pris leur place dans mon cœur.
« La peur de ne pas être désirée, la peur de ne pas « satisfaire », la peur qu’on me laisse encore et toujours. ». Une peur assez universelle, je crois…
Et pourtant, si l’autre est là c’est bien qu’il nous désire, ou qu’il apprécie ce qu’il vit avec nous. Peu importe ce que c’est exactement. Et puis ne surtout pas se comparer avec d’autres, qui ont forcément, en plus de leurs éventuels charmes, d’autres facettes moins séduisantes.
Je ne peux que t’encourager à garder confiance en toi, et en lui…
Difficile exercice que celui de la confiance. C’est bien elle la source de tous mes maux…
Merci pour ton passage ici Pierre 🙂
Alors souffle, bien fort, vraiment très fort. Autant que cela puisse te soulager. 😉
🙂
Que dire…? Je sais que tu travailles sur tout ça… J’ai été une exclusive réactionnelle ;)) Je ne le suis plus. Et quelle liberté alors! Garde espoir! 🙂 Des bisous:)
Oui je ne cesse de « travailler », à se demander si c’est aussi nécessaire…
Je veux moi aussi gagner en liberté, je m’y emploie tranquillement, je progresse 😉
Douces pensées à toi
Je connais très bien moi aussi ce sentiment de jalousie… Surtout que mon homme a eu quelques (beaucoup) d’aventures avant moi… et que je n’ai pas beaucoup confiance en moi… Alors je suis jalouse comme une tigresse, mais moi aussi, j’essaye de soigner cela, pour que ca ne devienne pas trop encombrant dans notre vie de couple…
Ma Folène, pas faciles les relations avec nos hommes…
Mais la confiance retrouvée est au bout du chemin, j’en suis certaine !
Moi aussi je me montre parfois jalouse … Et puis je me raisonne en me disant que ça me bouffe et que ça gâche … Je t’embrasse
Me raisonne aussi et espère que ce sera la dernière fois…
Beau we à toi 🙂
Peut-être serez-vous intéressée par la lecture e ce lire D’Annie Ernaux – l’occupation – qui décrit fort bien ce sentiment qu’est la jalousie et les « dégâts » qu’il provoque : http://livres-et-cin.over-blog.com/article-32262875.html
Les absentes gardent toujours le merveilleux mystère de l’absence;)
Je note car j’apprécie beaucoup les écrits d’Annie Ernaux ainsi que la belle expression « le merveilleux mystère de l’absence ».
Merci !