Le pitch de l’éditeur « Ce soir, la cause est entendue : il ne veut plus de Susan, cette femme « dont il sait presque tout ». Après six années de vie commune, quelques mensonges, par bonté, deux fils à élever (trois et cinq ans) qu’il adore, le narrateur, à bout de souffle, prépare son départ, conscient que le désir a déserté la maison. Une dernière nuit à contempler seul cette rupture, à solder pour de bon cette union, consentie pour « nous frustrer et nous punir mutuellement ».
L’avis de la lectrice : Les tergiversations, les errements, les questionnements et certitudes d’un homme qui va quitter sa femme. Parce qu’il le doit, parce que malgré leurs deux enfants, ils sont devenus des étrangers l’un pour l’autre. Un manque d’amour, de considération, d’admiration s’est emparé d’eux.
Quelques longueurs, un personnage central assez peu sympathique au fond, auquel j’ai eu envie de mettre des claques. Mais cet homme en crise est un adulte qui sait que quelle que soit la décision prise il va souffrir et faire souffrir. Le cheminement est poussé à son extrême mais il est présenté avec justesse. Et puis, il montre de manière assez clinique le processus de désamour, deux êtres qui se sont plu se tapent sur les nerfs et finissent par être des étrangers l’un pour l’autre.
Notation : ♥
Le pitch de l’éditeur « Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se réfugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’œuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable… »
L’avis de la lectrice : Si l’été se déroule sans les hommes, ils sont partout. Dans la figure du père absent mais aimant, parfois violent, dans celui du mari volage, du frère suicidaire, du harceleur… Des hommes qui marquent d’une manière ou d’une autre les enfants, les jeunes filles puis les femmes et enfin les mères.
Grosse déception que la lecture de ce livre. Un roman fourre-tout, à tiroir, des histoires qui s’enchevêtrent. Je n’ai d’ailleurs pas toujours compris en quoi elles servaient le propos. La narratrice s’adresse à son lecteur de manière totalement décalée et indélicate, une fin qui m’a donné le sentiment d’être un peu bâclée, des théories fumeuses sur l’égalité homme_ femme. Pourtant il y avait ici matière à faire quelque chose de grand. Pour montrer la transmission, l’héritage, la filiation. Il y a dans ce livre plusieurs communautés de femmes très attachantes, chacune à sa manière, malheureusement peu mises en valeur (à l’exception d’Abigail peut être et de la petite Flora).
Le pitch de l’éditeur « C’est un roman qui commence comme cela :
« Au début, il y a la sonnette – et la porte qui s’ouvre et se referme sans cesse. Des pas qui résonnent dans l’entrée. Et des embrassades, des « ah », des « oh ». T’es déjà arrivé ? J’croyais que tu finirais plus tard le taff. Ouais, mais finalement j’ai bien avancé. Hé, Antoine on va pas parler boulot ce soir, hein ? Ça serait de la provoc ! Un brouhaha généralisé. Des verres qui tintent. T’as apporté les bougies ? Non c’était à Ema de le faire. »
Et c’est un roman qui commence aussi comme cela :
« Depuis une dizaine de minutes, Ema gardait la tête obstinément levée vers la voûte. En suivant des yeux les courbes compliquées des arches gothiques de l’église, elle espérait éviter de pleurer. Mais d’une elle commençait à avoir sérieusement mal à la nuque et de deux il devenait évident qu’elle ne pourrait pas échapper aux larmes de circonstance. »
C’est donc l’histoire des Morues, d’Ema et sa bande de copines, de ses amis, et, si l’on s’y arrête une minute, c’est le roman de comment on s’aime en France au début du XXIe siècle.
Mais c’est davantage. »
L’avis de la lectrice : Un pur roman de vacances, pas prise de tête, enlevé et drôle, qui ne s’épargne pas quelques longueurs. Rafraichissant, à lire si tu tombes dessus.