Je ne peux plus la vie en pointillé
Je ne peux plus les nuits sans sommeil à me demander de quoi notre avenir sera fait
Je ne peux plus les conversations téléphoniques, tous les soirs, qui disent, sans dire vraiment
Je ne peux plus les voyages, les trains, les valises
Je ne peux plus le froid de l’absence
Je ne peux plus la course effrénée après le temps (pour quoi, pour qui ?)
Je ne peux plus le stress perpétuel, la boule au ventre, l’insatisfaction de ce qui est et que j’aimerais définitivement clôturer
Je ne peux plus écouter, rassurer, dynamiser tous ces autres qui ne se donnent pas toujours les moyens d’avancer
Je ne peux plus les coupes budgétaires, les restrictions en tout genre, qui imposent une pression, du travail supplémentaire, la quantité au détriment de la qualité
Je ne peux plus l’isolement de ma pratique professionnelle
Je ne peux plus cet intérieur, qui ne me ressemble plus, qui ne nous appartient pas
Je ne peux plus l’attente, les tergiversations, l’absence de décision
Je ne peux plus porter ce corps douloureux et lourd, fatigué
Je ne peux plus le gris qui entoure notre vie, tandis que nous attendions avec impatience d’y mettre du rose ou du bleu…
Je ne peux plus cette impasse
Oh, ma cocotte…. (c’est ce que je me dis, quand ça ne va pas, pour me consoler)
Ca sent le besoin de décisions tout ça… partagées, ce qui rend les choses un peu plus compliquées j’imagine (quand on est seul à décider, ben.. on peut s’en prendre qu’à soi si on décide pas)…. même si je n’ai pas un long historique ici (peut-être ne comprends-je pas bien).
Tu arrives à lui faire lire ce texte ?
Viens écrire ici souvent, je suis sûre que ça aide…
Cher Cloudy
Avec cette femme orginaire de Syrie,toi qui as grandi dans un monde de femme, il me semble, tu pourras découvrir quel train tu attends.
Quand tu le sauras, tu n’auras plus aucune raison de l’attendre.
Non je ne peux pas imaginer la douleur de celle qui espère vainement un Baby sunny, mais je sais que les douleurs de la vie réelle réveillent les chagrins anciens. De ceux ont besoin de réponses syriennes.
Christelle2L
http://journaldeclasse1.canalblog.com/
http://gareoloulougarou.canalblog.com/
il y a des moments comme ça, tout nous échappe, tout semble inaccessible et décevant… Puis un matin la vie est belle et douce, et c’est délicieux… Tu es de celles qui secouent la vie pour en tirer le meilleur. Donne toi du temps… une chose après l’autre… bon courage
N’y a-t-il aucune possibilité de vous rapprocher l’un de l’autre? J’imagine que cela impliquerait une démission et un déménagement de ta part, ce qui est loin d’être évident. Mais …? Je sais bien que ce n’est pas facile de claquer la porte quand on ne sait pas trop où l’on va (je parle d’expérience) mais dans mon cas, malgré les angoisses c’est la meilleure chose que j’ai faite de ces 10 dernières années. Ca m’a aidée à faire de grands changements dans ma vie, un grand ménage. Et puis, qui sait, le rose ou le bleu arrivera peut être bientôt. Des bises.
Tu souffres dans cette situation et tu as peur de prendre les grandes décisions qui s’imposent, tu as peur de faire de mauvais choix, peur des grands changements, ceux qui pourraient te rendre heureuse ?
Je crois que tu as fait un long chemin déjà dans ta tête, cloudy, cela se voit à travers tes écrits, des décisions s’imposent. Je crois aussi que tu sais parfaitement bien ce dont tu as besoin.
Quelle est ta priorité ?
Merci pour vos passages ici 🙂
Je prends les remarques et votre soutien qui me touche :))
Douces pensées
🙂
Beau dimanche Anne So
Certainement enneigé…
Des pensées
Bon, demain le billet sera à construire avec « je peux », répété au moins 10 fois 😉
J’y compte bien !
Peut être pas demain, mais incessamment sous peu 😉
Oh, je comprends…Me vient à l’esprit cette citation de Samuel Beckett(oh, ça va pas de remonter le moral, je m’excuse d’avance): » Je ne peux pas continuer, je vais donc continuer »…Quelquefois tout s’arrange comme par magie.se mettre un peu en retrait, en lisière de ce monde si absurde…
Bon, je t’envoie des bises et si tu veux penser boire un thé un jour…
Merci pour cette citation Muriel. Il y a entre Beckett et moi, une vieille histoire… Tout cela, je le sais, n’est qu’une mauvaise passade.
Douces pensées à toi, quant au thé… je garde l’invitation en tête 😉
Bon bah là je passe mon tour. Moi aussi j’ai quelques « je ne peux plus » en bouche ces jours-ci et ne serai pas de taille à réchauffer les tiens.
Fichue période toute sombre, froide et humide. Mais on vaincra 😉
Biz et bon samedi
Bien sûr qu’on vaincra !
Doux dimanche 🙂
juste le jour le jour… souvent, l’avenir nous gâche le simple plaisir du maintenant. Ce que j’écris est d’une banalité déconcertante. Mais j’ai vécu si longtemps dans la crainte de l’heure suivante que je goûter maintenant le simple plaisir de ne plus souffrir.
La vérité réside parfois dans les banalités, merci pour ce mot posé ici.
Heureuse de te lire à nouveau 🙂
Bonjour Cloudy, en passant par ici je te découvre et reconnais bien des choses en toi. Peut-être mon métier?!?
Heureuse de te suivre….
Bienvenue ici Doucelette, heureuse de te lire et peut être de partager…;)